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Fiche Kobik
Nîniel
Nîniel
Δ Messages : 1032
Δ Pseudo : Cocci, Nîniel
Δ Stranger Creature Δ
Je passe tel un fantôme défiant la mort...
Kobik Salamander a écrit:

Kobik Salamander

I can make you a hero again.
Un physique de 25 ansKobik
Agent des missions délicatesS.H.I.E.L.D
Bisexuelle & CélibataireCube Cosmique

Pouvoirs -

Les pouvoirs de Kobik ne sont plus les mêmes suite au reboot de Wanda. Alors qu’auparavant, l’entité avait une puissance se rapprochant de l’omnipotence et du don d’ubiquité, aujourd’hui il en est tout autre. Cela se rapproche bien plus du commun des non-communs que du cube cosmique qu’elle était.

Les dons de la jeune femme peuvent se diviser en deux catégories. Sa maîtrise n’est pas des plus phénoménales, restant à l’image de ce que son esprit était, celui d’une enfant naïve n’ayant pas conscience de ce qu’elle était capable de faire.

Le don de jouer sur la perception est certainement celui qu’elle a le mieux compris dans son incompréhension, bien qu’il lui reste encore beaucoup à comprendre. Kobik pourrait à l’avenir, en faisant preuve d’une grande concentration et en fixant intensément une personne dans les yeux, agir tel le chant d’une sirène. Sans entrer dans de la séduction, ou un quelconque envoûtement, elle peut laisser une trace dans l’esprit d’un autre afin de lui faire changer une perception de sa réalité. Une illusion dans la tête de l’autre permettant à la jeune femme de le convaincre. Rien ne sera vrai, tout ne sera que mensonge, à la condition que sa concentration ne soit pas brisée. Car ce pouvoir n’est pas à durée illimité et la cible retrouvera toujours ses esprits, comme après une méchante gueule de bois. Seulement, Kobik est loin d’en être à ce stade alors qu’elle commence seulement à comprendre le fonctionnement. La jeune femme n’arrive pas à créer son illusion d’un claquement de doigts, bien au contraire, elle ne choisit pas que celui-ci se manifeste. Elle sait désormais qu’il lui vaut mieux éviter de plonger son regard dans celui des autres lorsqu’elle réagit vivement afin de ne pas regretter par la suite. Les mots peuvent avoir d’affreuses conséquences dans ce cas.

Mais il y a un autre don qu’elle possède et qui a ce talent pour lui faire une frayeur. Telle un spectre fantomatique sur une pellicule, elle possède le spectre de son ubiquité. Bien souvent, ce dernier se manifeste quand elle est malade et alors à la merci de sa fatigue. Parfois suite à un éternuement ou tout autre chose la faisant souhaité d’être à deux endroits en même temps, elle peut se projeter astralement dans cet autre lieu, dans un même espace-temps. Là encore ce n’est qu’une bribe de sa véritable nature emprisonnée dans ce monde d’illusion, alors qu’il est impossible à qui que ce soit de la voir sous cette forme. Elle devient un spectre témoin des évènements, uniquement repérable par les animaux, ces incroyables créatures aux sens bien plus développés. Quand Kobik se trouve dans cet état, il lui est tout bonnement impossible d’agir comme l’humaine normale qu’elle se croit être. Elle ne le sait pas encore, mais son seul champ d’action possible est d’agir, tel le murmure du vent, en murmurant à l’oreille des personnes afin de leur faire passer un message. Sans cette volonté de s’adresser à une unique personne, elle aura beau crier, taper du poing ou chercher à bousculer, rien ne sera perceptible. Elle se trouve dans un monde sensiblement différent où seuls les esprits vivent. Et pendant ce temps, alors qu’elle ne sait jamais où elle se trouve, le corps de la jeune femme se trouve là où elle était à l’origine, effondré au sol sans protection ni défense, laissant si facilement croire à une perte de connaissance.

Ainsi sont les pouvoirs de Kobik, instable alors qu’elle ne les a découverts que peu de temps auparavant. Des dons invisibles pour ceux ne s’y connaissant pas s’il n’y avait pas un léger détail chez elle. Ses yeux si clairs s’illuminent de bleu, comme rappel du cube cosmique qu’elle est, quand ses pouvoirs se manifestent. Un état dont elle n’a pas d’autre choix que de l’accepter, mais dont elle ne se soucie que rarement étant bien souvent préoccupée par la conséquence de son manque de contrôle.


Souhait

Pinocchio était une marionnette de bois rêvant de devenir un vrai petit garçon. Kobik était une puissante gemme de l'infini rêvant d'être aimée comme un véritable enfant. Deux être si semblable, mais à l'instar de Pinocchio, Kobik n'était ni originaire d'un conte de fées, ni incapable de mentir sans que son nez ne s'allonge.


Car tel est le souhait de cette entité dans le corps d'un enfant, de ce cube cosmique dans un monde le dépassant. Kobik avait beau avoir pris l'apparence de la pureté et de l'innocence selon les humains, elle n’a jamais réussi à trouver un amour sincère et inintéressé. Tous ne voyaient qu’en elle la puissance de la gemme de l’espace, sans penser un instant à la conscience qu’elle pouvait avoir et qu’elle pouvait ressentir. Kobik ne souhaitait plus une telle vie. Elle souhaitait être une personne à part entière comme l’était chaque être humain de cette planète, comme le deviendrait chaque enfant aimé de ses parents. C’est cela son souhait. Recevoir un amour véritable et être perçue d’une manière telle qu’elle ne sera plus désirée pour ce qu’elle pourrait potentiellement être. Avoir une enfance comme tout le monde et non être manipulée par de faux-semblants, comme cela avait toujours été. Ce désir d’être vraiment aimée.

Emergence

Les fantômes d’un passé oublié, d’un futur changé. C’est ainsi que Kobik surnomme ces étrangetés dans son esprit. Elle qui apprécie tout comprendre, elle est des plus démunies face au réalisme de ce dont elle peut se souvenir. L’on dit que l’on se souvient que très rare d’un rêve. Pour la jeune femme, il s’agit bien souvent de l’inverse. Dès qu’un de ses songes touche à la réalité, mais raconte des faits n’ayant jamais existé, il lui est impossible de les oublier. Des fragments restant dans sa mémoire, sans queue ni tête, laissant une Kobik confuse au réveil. Pour elle, ce ne sont que des rêves s’inscrivant dans son esprit, seul résultat de son imagination débordante. Les lendemains de soirées, elle se promet de faire plus attention afin de ne pas réitérer ce processus. Les lendemains ordinaires, elle se dit que ce n’est qu’une nuit agitée. Pourquoi s’en soucier alors qu’elle n’a rien remarqué d’étrange dans cette illusion de vie dont elle n’a pas conscience ?  


La présence des émergés parmi la population a été confirmée au cours de cette année, que pensez-vous de ces individus qui parcourent les rues de Genosha ? N'avez-vous pas peur qu'ils causent de nouveaux attentats ou pensez-vous que Hydra se cache derrière tout ça ?  
Kobik s’est penchée sur cette question des émergées. Que ce soit de par sa place au Shield ou par simple curiosité, elle cherchait à comprendre qui ils étaient et pourquoi on les mettait tant en garde face à eux. La jeune femme ne veut pas être envoyée en mission à leur encontre sans avoir autres informations que ce qu’on aurait bien souhaité lui donner. Elle a besoin de faire les recherches d'elle-même afin d’avoir toutes les cartes en main. Sont-ils vraiment dangereux ? Elle n’a pas d’avis arrêté à leur sujet. Faut-il les craindre ? Pourquoi donc ? Si elle n’arrive pas à juger de leur dangerosité, pourquoi les craindre ? Kobik préfère rester méfiante, sans se fermer à quoi que ce soit. Ils ont l’air d’être eux-mêmes terrifiés pour certains. Ne vaudrait-il pas mieux les aider dans ce cas ?

Cette peur de potentiels attentats reste quand même à l’esprit de la jeune femme, mais sans pour autant rejeter toute la faute sur ces émergés. Elle manque de connaissances à leur sujet, il est alors hors de question qu’elle les juge. Il est vrai qu’il est plus simple pour elle d’accuser Hydra, cet ennemi de toujours pour le Shield, que de simples citoyens dont nombreux sont ceux accusés de tous les maux, oubliant leur véritable innocence. Si de nouvelles attaques ont lieu les impliquant, la jeune femme favorisera la recherche du réel plutôt que de facilement les accuser. Il ne faut jamais négliger la face cachée de l’Iceberg, bien qu’elle ne se doute pas de l’immensité de cette dernière.

Pensez-vous que les mesures et la pression mise en place par les autorités est-elle un mal nécessaire ? Que pensez-vous de la grande rafle organisée par la garde rouge lors de l'Ultimate festival ? Certaines rumeurs parlent d'un groupe de recherchés qui sèmeraient la pagaille sur l'île, en avez-vous entendu parlé ?
C’est un mal pour un bien et un bien pour un mal. Il est impossible de juger de la véritable nécessité de cette pression. Kobik y voit certes le « bien » qu’on leur vend en aidant à débusquer les potentiels coupables, mais elle y voit aussi le « mal » en engendrant une crainte incontrôlable chez la population. Et c’est cette crainte qui va, par la suite, faire commettre des erreurs. Que ce soit d’actes, de jugement, et de traitement, toutes les étapes d’une situation finiront par être empli d’erreur de par le mal et le bien de cette pression. Effrayer la population ne mènera à rien d’autre que de créer un désaccord chez celle-ci qui finira par se lever contre l’autorité responsable de cette peur.

La preuve a été cette grande rafle. Où a été le bien dans cette action ayant fini par miner la côte de la Garde Rouge ? Ces personnes originellement présent afin de protéger les citoyens… Du moins selon les dires alors qu’ils sont aujourd’hui bien mal vues. Kobik avait déjà du mal à leur faire confiance mais, avec cette rafle qu’elle désapprouve, elle ne peut plus agir comme si de rien n’était. Depuis quand l’ennemi était la population ? Elle en vient même à se demander si elle aussi n’est pas dans le mauvais rôle. Elle remet en doute sa place au sein du Shield ne souhaitant pas faire partie de la crainte des citoyens.

D’ailleurs, elle prête une certaine oreille attentive aux rumeurs circulantes. Est-ce vrai ? Est-ce un mensonge pour convaincre du bienfait des autorités ? Elle refuse de se positionner. Si on lui demande son avis, elle préfère évaser la question afin de ne pas y répondre proprement ou alors faire part de cette question. Qu’en est-il du vrai et du faux ?

Une majeure partie de la population est sujette à des rêves plus qu'anormaux, est-ce votre cas ? Comment pouvez vous expliquer qu'autant de personnes soient touchées?L’effet de masse ? De mode ? Kobik ne sait pas et ne comprend pas. Est-ce parce que certains ont partagés leurs rêves anormaux que d’autre se manifestent ou est-ce vrai que cela touche beaucoup de personne ? Elle-même remet en doute l’exactitude de ces rêves quand elle en fait, ne sachant pas si elle se laisse influencer par ses recherches. Après tout, rien ne peut être vrai dedans. Depuis quand un cube peut-il devenir humain ? Pour la jeune femme, il y a une explication logique derrière tout cela. Mais elle n’est ni psy, ni une spécialiste des songes et à encore moins étudié l’œuvre du célèbre Freud afin d’apporter une réponse concrète. C’est certainement la plus grande zone d’ombre existant dans l’esprit de la jeune femme et il lui faut encore faire de nombreuses recherches avant de comprendre pourquoi tant de personnes semblent sujettes à ces rêves. Elle n’est d’ailleurs même pas certaine d’avoir une réponse un jour.


pseudo

Nîniel

sexe/age

Une femme de 23 ans

pays

France

DC

///

personnage marvel, scénario ou inventé

Personnage Marvel

niveau d'émergence

2

niveau de maitrise

2

Désirez-vous un parrain/marraine

Oui (cliquer ici)

vous nous avez connu...

PRD

un dernier aveu

ici
house of memories
Mar 20 Oct - 20:04
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Nîniel
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Je passe tel un fantôme défiant la mort...
Kobik Salamander a écrit:

Before Genosha

we all have to start somewhere
Le calme… Le silence… La plénitude. Voilà ce dans quoi je baignais depuis de nombreuses années. Comme endormir, je n’avais jamais eu conscience de ce temps défilant. Existais-je depuis quelques jours, des mois, des millénaires ? Je n’en savais rien, tout comme je n’ai jamais su comment j’étais apparue dans ce monde, mais j’étais là. J’étais un cube désirée par d’ambitieuses personnes, mais cela, je n’en avais pas réellement conscience. Je ne ressentais pas vraiment qui me prenait pour possession, qui souhaitait user de mon pouvoir. Je ne sentais que le calme et la quiétude que tout cube pouvait ressentir.

Du moins, était-ce le cas de mon sommeil jusqu’à ce qu’une grande douleur m’éveille. Une sensation de déchirement des plus horrible. J’avais envie de hurler, rejeter tout ce qui m’entourait. À ne jamais me soucier de ce qu’il se passait hors de ma bulle, je n’avais pu me préparer à une telle douleur. Pas même un instant j’aurais cru cela possible. J’étais déchirée, mon esprit se séparait sans que je ne comprenne rien. Dans la réalité, je me brisais en fragments de cube. L’on m’avait exposé à une force de destruction et je ne pouvais en rester intacte. Personne n’avait conscience de cette douleur qui donnait vie à ma conscience et personne ne pouvait rien y faire. Je n’étais qu’une entité magique aux yeux de tous, un objet à posséder et non un être vivant.

Cette douleur allait devenir mon quotidien. Je souffrais de ma séparation en fragment et je ne pouvais pas la communiquer. Je m’en accoutumais, j’en étais obligée. Parfois, je sentais cette souffrance se raviver, signe que l’on cherchait encore à user de mon pouvoir. Qui ? Je n’en avais aucune idée. J’étais comme une forme enfermée dans une bulle, invisible au monde et sans aucune chance de percevoir ce qui m’attendait. J’étais aveugle, sourde, muette. Je ne pouvais que ressentir ce que l’on souhaitait de moi. Je n’avais aucun cas de conscience à les aider, mais ainsi séparée, j’étais incapable de quoi que ce soit. Je souhaitais être réunie, ne former qu’une avec tous mes fragments, être entière. Et sans le savoir, c’était cette volonté qui me mena à ce que j’allais devenir.

Je n’étais pas consciente de ce que je faisais. À force de me confronter à ma souffrance, je souhaitais agir, leur montrer que je pouvais les aider, me manifester. Mais j’étais toujours autant déchiré. Je ne savais pas quoi faire, quelle forme prendre et c’est pour cela que je suis devenue ce que je suis désormais. Quoi de mieux pour représenter ma conscience endommagée et fractionné que celui d’une enfant en pleine croissance ? J’étais tout aussi confuse que ces petits êtres emplis de pureté et d’innocence, tout comme je l’étais. Ils étaient les plus proches de ma nature et pouvaient m’aider à m’offrir ce que je souhaitais au-delà d’apporter mon aide. Je souhaitais ne plus être prise pour une arme, mais pour l’être que j’étais. Être aimée comme tout le monde avait le droit de l’être.

Je devins alors cette enfant surprenant les scientifiques du S.H.I.E.L.D. Personne ne comprenait comment des fragments avaient pu prendre forme humaine, pas même moi. J’étais perdue, stupéfaite de me voir si semblable à ces mortels. Ils se demandaient qui j’étais, je me le demandais aussi. Ils avaient appelé un scientifique spécialisé en Cube Cosmique afin de mieux comprendre, je ne pouvais pas leur en vouloir. Ce fut à lui que j’énonçais qui j’étais.

Kobik…

C’était le nom que je donnais de moi-même afin de m’identifier. Je découvrais la joie de ne plus ressentir la douleur de la séparation des fragments. Nous étions enfin tous réunis dans mon esprit et cela m’apaisait. J’étais peut-être une gamine défiant les règles de la réalité pour cette organisation, au sein de mon être, je me sentais entière.

Mais bien vite les scientifiques comprirent ce que j’étais et la puissance que je possédais. Ils n’en avaient que faire de ma volonté propre, de l’amour que je souhaitais recevoir, préférant ne voir que la puissance du cube en moi. C’est pour cela que je m’étais rendu auprès de Johann Schmidt, cet homme considéré comme mauvais par le Shield. Crâne Rouge, il avait été si proche de mon Cube que je sentais qu’il serait celui qui m’apporterait l’amour demandé.

En réalité, pas un instant, je me doutais devenir le fruit de sa manipulation. Il m’avait fait cette promesse de répondre à mon désir et cette promesse fut le début de ma double vie. Grâce à mon ubiquité, je n’avais aucun mal à rester aux côtés des scientifiques ayant fait appel à ma conscience. Je répondais à leur demande, agissais pour eux, mais ils n’avaient en aucun cas conscience de l’apprentissage que je menais à côté. Crâne Rouge me montrait sa vision du monde, une vision que je ne comprenais pas, mais que j’assimilais et réutilisais à nos fins. Je ne le savais pas, mais je devenais membre de Hydra et j’étais les yeux et les oreilles de cet homme que j’affectionnais.


Pleasant Hill, là était mon nouveau lieu de résidence après qu’une de mes idées séduisît le Shield. Mon apparence d’enfant ne trompait personne. J’étais écouté par cette organisation qui n’oubliait en aucun cas qui j’étais réellement. Mais cette ville n’était pas réellement de mon sort. J’étais la parole de Crâne Rouge qui voyait en mon œuvre une chose me dépassant, mais dont je ne tenais rigueur de par sa promesse qu’il maintenait à mon égard. Avec son projet, je serais aimée telle une petite fille.

J’étais l’actrice principale de ce projet. Une ville abritant des criminels de tout horizon, mais qui, plus jamais, ne devait se souvenir de leur réelle identité. Pour tous, ils redevenaient de simples citoyens frappés d’amnésie et refaisant leur vie à Pleasant Hill. Schmidt ne m’avait pas menti. J’avais beau être la seule enfant, je n’avais pas de quoi m’ennuyer. Les habitants reconvertis m’apportaient leur joie de vivre, les scientifiques m’accompagnant sur ce projet m’apportaient leur attention. Je découvrais cette vie d’enfant dont je rêvais et j’étais heureuse de voir cette ville utopique se transformer en réalité. À chaque nouveaux « habitants », je prêtais ma puissance au Shield pour altérer leur perception de ce monde et leur identité, afin d’en faire un citoyen modèle. Pleasant Hill était prête à prospérer, ville agréable pour le monde, mais véritable prison dont personne ne pouvait s’échapper sans que cela soit de ma volonté.

Ou du moins, était-ce ce que je pensais naïvement croire. Comment envisager une quelconque catastrophe alors que, jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle personne, tout se déroulait à merveille ? Comment croire qu’un simple humain sous mon contrôle pourrait y échapper ? Hors cela fut le cas et allait causer la destruction de mon petit paradis. Je croyais être la seule à avoir joué un double jeu auprès du Shield, mais je découvrais que Crâne Rouge en jouait aussi un à mon insu. Il avait mené ce prisonnier à moi afin d’outre passé mes pouvoirs et rendre la vérité aux habitants. Je ne contrôlais plus rien et bientôt, le chaos allait s’emparer de mon monde.

Pleasant Hill allait être détruit. Les prisonniers causaient chaos et destruction se rebellant contre ce que j’avais fait. J’étais terrifiée, je ne comprenais pas. Je voulais m’échapper de cet enfer et trouver refuge dans mon propre petit paradis, le bowling de la ville. C’était idiot en réalité, cet endroit n’était pas une place-forte, un simple lieu que j’affectionnais, mais je gardais une certaine naïveté alors que je m’y trouvais.

Recluse dans la pièce de jeu, je comprenais que l’on s’était joué de moi, que je n’avais été un pion jusque-là, tout comme je l’avais toujours été sous ma forme originelle. On avait essayé de me piéger afin de mieux m’utiliser, briser mes illusions pour finalement me rappeler que je n’étais qu’un objet tant convoité.

Ces personnes que j’avais moi aussi manipulées avaient tenté de me capturer afin de faire disparaître mon enveloppe charnelle, mais en vain. J’étais puissante, brisée de mes rêves, et aussi colérique qu’une enfant à qui on refusait un bonbon. Je laissais mes pouvoirs m’échapper afin de me défendre avant de disparaître de la ville. Si l’on se jouait tant de moi, alors je finirais seule. Ou du moins, jusqu’à ce que tout change pour nous tous.
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Mar 20 Oct - 20:05
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Nîniel
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Kobik Salamander a écrit:

After Genosha

Life goes on
Il était une fois… rien du tout en réalité. Si vous vous attendiez à un magnifique conte de fée, je vous conseille de changer de page. Je ne suis pas la princesse merveilleuse d'une magnifique histoire se terminant si bien. Cette personne rencontrant un prince charmant avec qui elle aurait de nombreuses enfants. Ma vie est loin d'être celle-ci, mais je ne suis pas non plus des plus à plaindre. Les contes de fées n'existent pas, mais je n'étais pas non plus Cosette, mais si le début de mon histoire peur en laisser dubitatif.

Kobik, ce nom que l’on m’a donné, en dit long sur mes origines. Beaucoup m’ont demandé si ce nom traduisait une quelconque affiliation à un quelconque pays dont je serais originaire, et tous furent surpris de ma réponse. Je n’étais pas étrangère à Genosha. J’avais cette impression d’y avoir toujours vécu et de n’avoir jamais quitté ce pays. Alors non, Kobik n’était pas la marque d’une quelconque étrangeté, mais plutôt de mon origine physique.

Mes parents biologiques, je ne les ai jamais connus. Je ne sais rien d’autre à leur sujet que leur volonté de m'avoir déposé à la porte d’un orphelinat, dan une boite confinée cubique. C’était cette même boîte qui me fit surnommer Kobik par mes aînés. J’étais la petite fille du cube, j’étais Kobik. Mais n’allez pas croire que je pleure sur ce fait divers de ma vie, bien au contraire. Sans ce passage à l’orphelinat, jamais je n’aurais eut cette enfance devenue mienne et jamais je n’aurais pu apprendre ce que je sais aujourd’hui. J’aime mon passé et j’ai toujours assumé de n’avoir jamais connus mes parents biologiques.

L’orphelinat fut ainsi ma première maison et les enfants ma première famille. Je me sentais aimée et choyée, les grands s’amusant à s’occuper de moi quand ils le pouvaient et les petits adorant l’idée d’avoir une petite sœur. Je n’étais pas en carence affective, bien que pendant mes premières années je ne savais pas ce qu’était d’avoir des parents. Les plus grands étaient là pour moi, le personnel de l’Orphelinat aussi, et je m’épanouissais pour une enfant.

Une enfant quelque peu turbulente d’ailleurs. Tout pour moi était un jeu. Les consignes n’étaient que des règles pour une bonne cohésion et je comprenais pas l’importance de celles-ci. Je découvrais un certain amusement à en chercher les failles. Les adultes pensaient que c’était une façon de me rebeller, de montrer que je souhaitais des parents, mais non. Je m’amusais et apprenait en même temps. En cherchant à passer outre les règles tout en restant dans le cadre, j’apprenais à comprendre, à m’adapter et tout ce qu’apprenais un enfant au cours de sa vie. Je désespérer l’autorité présente au bonheur de certains jeunes de mon âge, mais je ne comprenais pas lorsque l'on souhaitait me sanctionner. Ils avaient beau m’expliquer, je cherchais toujours trop loin pour comprendre réellement.

Ce fut qu’une fois adoptée que l’on compris pourquoi j’agissais ainsi. Je n’allais pas rester indéfiniment à l’orphelinat et une famille avait fini par établir les procédure pour m’adopter. Les Salamander. Ils n’avaient pas d’enfants, j’appris par la suite que c’était devenue impossible après de difficiles grossesses ayant malheureusement terminée et je leur offrais l’occasion de devenir les parents qu’ils souhaitaient être. J’avais déjà sept ans, mais j’avais cette joyeuse impression d’être un cadeau pour eux. Ils me donnaient leur attention, leur temps et ce furent eux qui réussir à me comprendre. À comprendre pourquoi je pouvais sembler être compliquée, pourquoi je pouvais faire part de raisonnement allant au-delà de mon âge.

Haut Potentiel Intellectuel. C’était ce qu’avaient dit les spécialistes après des tests. Si je poussais toujours plus loin ma réflexion, sans réussir à comprendre la simplicité, c’était tout bonnement lié au fonctionnement de mon cerveau. J’avais dû passer des tests pour découvrir tout cela et j’avais dû promettre de les faire sérieusement, ne pas pousser les spécialistes à bout. Tout n’avait pas été simple. Un rien me déconcentrait et j’avais cette âme d’enfant qui ne voyait pas l’importance de ce qu’on me demandait. Mais j’avais pris ça sous forme de jeu et le verdict était tombé.

À le savoir, ma vie n’en fut que plus simple. Mes parents mirent tout en place pour faciliter la fin de mon enfance et mon adolescence. Ma scolarité aurait été complexe sans cette aide, mais en ayant conscience de qui j’étais, je prenais en maturité et cela jouait en ma faveur. Je cherchais toujours autant les failles, c’était intéressant à faire, mais j’étais plus calme, plus discrète, me faisant moins remarqué. Au début c’était l’anarchie, ayant toujours envie d’agir comme je le faisais depuis le moindre de mes souvenirs, mais mes parents me faisaient confiance et je voulais leur plaire. Si j’avais bien une crainte, c’était de leur rappeler que je n’étais pas leur fille biologique et que si je les décevais, ils pouvaient me renvoyer à l’Orphelinat. Une crainte idiote et infondée, mais belle et bien présente.
Mais cette enfance n’était pas ce qui allait me définir, loin de là. Je faisais preuve de volonté et traçais mon parcours pour me mener vers ce qui allait devenir ma voie. Tout ce qui était école, lycée, n’était qu’une étape à franchir jusqu’à me retrouver dans cette école du Shield. Je rencontrais enfin la difficulté qui me plaisait temps alors que je passais les épreuves, parfois avec brio, parfois avec quelques difficultés. Certains pensaient que j’échouerais lamentablement au vu de ma condition, il est vrai que je pouvais facilement ressembler à une poupée, mais c’étaient ces mêmes personnes qu’il m’arrivait de mettre au tapis lors d’entraînement. Physique de poupée, mais mental d’acier. Je m’entraînais dur pour suivre et cela m’apportait gain de cause. Pas une fois je n’avais baissé les bras, m’offrant une vie qui me plaisait.

Mon expérience se faisait au sein du Shield. D’abord simple agent, j’apprenais à me faire bien remarquer pour évoluer. J’eus le droit à une mutation pour être rattachée aux missions délicates. Pas un jour je ne peux prévoir ce qui m’attend, mais pas un instant je regrette le moindre évènement de ma vie. Qui sait, peut-être aurais-je été différente si je ne m’étais pas trouvé sur le seuil de cet orphelinat, si je n’avais pas été adopté par les Salamander. Je sais qui je suis bien que mes origines soient floues et c’est pour cela que j’ai gardé cette appellation que mes camarades me donnaient. J’aurais pu changer de prénom, en avoir un plus commun, mais j’étais cette Kobik du Shield qui commence à revoir sa position dans ce monde de par ses bouleversements.
house of memories
Mar 20 Oct - 20:06
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