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02. If you want to survive in this world, you need to start taking care of yourself, because no one’s gonna do that for you (Nat)
Nîniel
Nîniel
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Je passe tel un fantôme défiant la mort...
La débauche et la décadence de l’Homme régnaient en maître autour de Nemyt. Elle pouvait le voir alors que les corps se déhanchaient pour séduire quiconque était avide de ces lieux. La guerrière, elle, ne l’était pas, bien que sa tenue pouvait en dire l’inverse. Des frasques volées quelques heures plus tôt, fait pour la mettre en valeur, alors qu’elle avait décidé de suivre un individu la suivant depuis de nombreux jours. Elle l’avait vu se rendre en ce lieu et la brune n’avait guère perdu de temps pour s’y infiltrer. Traquer quelqu’un était une chose, être traquée en était une autre, ce qui était tout bonnement impensable pour la vagabonde.

Ainsi, elle s’était infiltrée en ces lieux, se faisant passer pour l’une de ces donzelles dont la simple occupation était de ravir les fantasmes les plus inavoués. Son but à elle, mettre fin à cette mascarade qui se jouait sans son consentement et dont elle en était la principale concernée. La raison même de sa présence en ces lieux où elle jouait un rôle tout autre que celui qu’elle avait pour habitude d’endosser.

Avançant parmi les convives des lieux, Nemyt laissait son regard s’attarder sur les visages. Elle en cherchait un en particulier et elle savait qu’elle n’aurait pas le droit à une seconde chance. Nombreux étaient les hommes et femmes armés ici et la vagabonde ne savait guère si sa cible était seule. Agir vite, discrètement et repartir, un véritable travail d’assassin qui ne l’effrayait guère.Ainsi, elle s’était infiltrée en ces lieux, se faisant passer pour l’une de ces donzelles dont la simple occupation était de ravir les fantasmes les plus inavoués. Alors, quand elle vit l’homme visé, elle laissa ses apprentissages agir sur ses mouvements. Rapidité et habilité pour sortir cette arme de son corsage pour mieux poignarder l’incongrue. Laisser l’effroi et l’horreur envahir le visage de ceux siégeant à ses côtés et se retirer avant que quiconque ne réagisse.

Et pourtant, à peine la guerrière avait-elle fait un pas en arrière qu’elle fit une rencontre violente avec l’un des piliers de la pièce. Un choc fugace avant de sentir tout autre chose, dont le froid métallique d’une lame contre sa gorge. Loin de prendre peur, Nemyt laissa un de ces sourires énigmatiques sur son visage, sentant l’homme dans son dos.

— Ce n’est pas un mais deux hommes que j’aurais dû éliminer ? Voyons, il serait malvenu de verser plus de sang ici.

Si la vagabonde n’avait pas peur de la situation, elle cherchait tout de même à gagner du temps. Elle avait été désarmée dans ce retournement de situation et son ennemi semblait avoir plus de force. Il se tenait dans cet angle mort qu’était le sien depuis qu’elle avait perdu la moitié de sa vision, une contrainte de plus contre elle. Nemyt n’aimait pas ça, de devenir la proie et non le chasseur.
Dim 29 Mar - 14:37
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The Other
The Other
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Je ne suis qu'une ombre te suivant à la trace, jamais tu ne m
La dernière ville où l'on penserait trouver un Skaikru était bien Polis. Qu'importe la partie de la ville, la prise de pouvoir de la Reine des Neiges avait fait le tour en moins de temps qu'il en avait fallu pour rejoindre Arkadia par ces fameux tunnels. La capitale où j'avais pu troquer quelques mots avec des Natifs parfois presque sympathiques était plus qu'un immense piège à souris, et il y avait qu'un idiot dans mon genre pour s'y rendre malgré tout. Si un allié me le demandait, j'étais ici pour tenter de prendre la température, savoir comment le "bas peuple", les Travailleurs comme dirait ma mère, vivait ces changements. Si un ennemi me le demandait, je dirais que je voulais juste passer du bon temps avec mes nouveaux amis et rester du côté des gagnants. Et si je me le demandais à moi-même, et bien... jouer à l'espion pouvait que bien tourner quand c'était dans ce genre d'endroits. Espérons qu'Eng ne soit pas jaloux, j'étais bien parti pour ne pas finir seul dans les draps. À peine étais-je arrivé dans ce lieu de fantasy que j'avais accroché mon regard à celui d'un Natif de quelques années de plus, quelques centimètres de plus et probablement quelques envies des plus tentantes. Le Paradis sexuel de ce monde était flippant, mais autant y succomber rapidement.

Pour éviter de me faire étriper par le premier Azgeda venu, j'avais caché mon arme et mes affaires à l'extérieur, en marge de la ville, et n'avais sur moi que les vêtements les plus "natifs" et mon lance-pierre. Les couches de vêtements étaient superposés maladroitement, sans aucun goût vestimentaire, comme vous autres, à un tel point que j'espérais, à défaut d'être un Ouskejon convainquant, paraître plus Floukru qu'alien. Au pire, je tuerais mon agresseur avant qu'il ne puisse me toucher. Sauf ce Natif, bien entendu, qui, déjà, semblait motivé pour passer aux choses sérieuses. Les langues se déliaient l'une contre l'autre quand un sursaut général refroidit la pièce. Loin d'en avoir envie, je tournais la tête en même temps que mon coup d'un soir, et nous vîmes ton cou se faire décorer d'une lame.

"Merde..."

Soufflais-je en sentant les ennuis arriver. Un type pataugeait dans son sang, l'autre te tenait en joug. Lequel était le moins sympathique ? Le macabé avait les yeux révulsés, mais le kidnappeur était pire. C'était courant, je suppose, chez vous d'assassiner la brebis galeuse. J'allais être le prochain, si je la ramenais. Et tu serais la prochaine, si je restais dans les bras de ce type. Si Harper était tombée amoureuse de moi, c'était à cause de ça : j'étais un insupportable chevalier servant, en moins romantique. Ainsi, notons que notre premier rendez-vous commencera comme ça : toi, tuant ta proie et moi, armant un lance-pierre avec un écrou pris de l'épave de la Navette des délinquants. Écrou qui fut rapidement lancé dans le crâne de l'agresseur faisant gicler quelques gouttes de sang sur l'agressée. Sans chercher mon reste, abandonnant ma folle soirée, je fis un clin d’œil à mon partenaire et courrais vers toi, t'attrapant le bras sans cérémonie en sifflant :

"Conseil numéro un ; ne pas tuer celui qui vient de te sauver la mise."

À vrai dire, que tu me suives ou veuilles rester sur place, c'était ton problème. Je sortis tout de même de ce traquenard et me glissais dans la première ruelle déserte, avant de finalement entre des pas venir à moi. Les tiens ? Ceux d'un ennemi ? Dans les deux cas il valait mieux se préparer à farcir quelques cervelles supplémentaires. Je bandais une nouvelle fois mon arme et sortis face au danger, le même qui faisait pulser le sang dans mes veines et me donnait le sourire même en crevant un inconnu, pour finir face à toi. Dans un toc qui me fit tirer la langue pour humecter mes lèvres, je lançais :

"Conseil numéro deux ; toujours réfléchir au nombre d'adversaires potentiels. Et savoir quand s'en faire des alliés. (Je baissais mon arme, sans ranger mon écrou) On se fait la bise, ou tu m'éborgnes pour te venger ?"
Dim 29 Mar - 14:38
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Nîniel
Nîniel
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Je passe tel un fantôme défiant la mort...
La posture était délicate, Nemyt ne pouvait que le remarquer, alors qu’elle sentait la froideur de la lame contre sa gorge. Un mouvement de son assaillant, et il en était fini d’elle, la vagabonde en avait conscience. Alors qu’elle avait fait couler le sang d’un homme en voulant à sa vie, elle avait commis l’erreur la plus stupide qu’il lui était possible de faire, en n'imaginant pas un instant qu’un complice soit présent dans les lieux. Ou était-ce un client n’ayant pas apprécié de voir son petit plaisir personnel interrompu ? La jeune femme ne pouvait connaître les motivations de l’homme, mais il était clair qu’il lui faudrait agir avec rapidité et subtilité.

Garder son assurance et ainsi déstabiliser l’homme, tel était son plan. Seulement, le hasard allait en décider autrement. Alors que la brune profitait de sa position, mais aussi de sa tenue suffisamment significative pour la mettre en valeur, rentrant ainsi dans son rôle de séduction, un grognement se fit attendre avant que le bras armé de retombe mollement, lâchant ainsi l’arme. Nemyt s’était sentie arrosée de gouttelettes écarlate, un détail à ses yeux alors qu’elle récupéra instinctivement l’arme au sol, accompagnant ainsi l’affaissement du corps. Toujours utile, alors qu’elle ne savait pas encore qui l’avait aidé.

Inconnu qui se dévoila bien vite lorsqu’elle se sentit tirée par le bras. Sans retenir son exclamation, montrant ainsi qu’elle appréciait peu d’être traitée ainsi. Ne pas tuer celui qui l’avait sauvé ? Il venait sérieusement de la conseiller ? Si la situation n’était pas déjà tendue, la brune ne se serait pas retenue de se dégager pour jeter cet opportun au sol. Il ne la connaissait pas, ne savait pas que c’en était presque une banalité pour elle de se trouver en telle position. Et il se permettait de la conseiller ? Il était certains que, si pour le moment, elle le suivait, c’était avant tout pour exprimer sa façon de penser, mais aussi se tirer de ce merdier, que par gratitude envers son sauveur.

Les rues de Polis étaient fraîches, mais pas un frisson ne parcourut la peau de la belle brune. L’énervement lié à la situation la coupait de toute sensation de froid, tandis que peu de tissu la couvrait. Ses affaires étaient non loin, il lui serait facile de récupérer son paquetage. Seulement, elle comptait d’abord reprendre ce petit prétentieux avant de ne faire quoi que ce soit. Et cette idée s’inscrivit encore plus en elle quand elle le vit se retourner pour lui faire une nouvelle leçon, s’armant d’un lance-pierre. C’était avec ça qu’il l’avait sauvé ?

Si pour l’heure elle n’avait encore rien dit, sa gestuelle allait s’exprimer pour la vagabonde. À peine vit-elle l’arme se baisser, que la détente de son poing partie afin de rencontrer la pommette du garçon. Tel un ressort, elle avait frappé sans aucune sommation et enchaîné en plaçant l’arme récupérée devant elle, menaçant son sauver.

— Conseil numéro trois. Ne t’avise jamais de me faire une leçon de morale.

La gratitude lui manquait, c’était certains, mais ce n’était pas à coup de merci que Nemyt avait appris à survivre. Elle refusait d’être ce petit animal faible dépendant des autres. Elle n’avait pas le droit de l’être et c’était ce qui l’avait rendu sauvage au fil des années. Être faible était la mort assurée pour elle.

— Je n’ai pas besoin de gosse pour venir montrer aux autres que je suis incapable de me débrouiller seule. D’accord ? D’où tu te permets de faire la morale sans connaître la personne. D’autres que moi t’aurais tué pour ça.

Elle pourrait le faire, l’envie l’en démangeait, mais elle savait tout de même ce qu’était une dette. Bien qu’elle râlait, elle devait reconnaître qu’il lui avait permis de garder sa gorge intacte, mais aussi les mains propres. Car pour se sortir de cette situation, elle avait eu cette petite idée de prendre ce que son assaillant devait avoir de plus cher en otage. C’était bien pour ça qu’elle avait finalement reculé d’un pas pour prendre sa distance et baisser son arme. Contrairement à lui, elle n’allait pas rester assez proche pour une représaille.

— Qui es-tu d’abord ?
Dim 29 Mar - 14:39
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The Other
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Je ne suis qu'une ombre te suivant à la trace, jamais tu ne m
Face à une créature dans ton genre, j'avais eu qu'un réflexe : baisser mon arme. La distance, l'endroit, la situation... Rien était à mon avantage, sauf le fait que je t'avais probablement sauvé la vie ou, du moins, allégé le combat qui t'aurait rendu ta liberté. L'oiseau rare pouvait quitter les bras de sa cage, et j'empoignais son aile sans remarquer qu'il ramassait quelque chose, le lâchant presque immédiatement pour sauver ma peau en sachant qu'il sauverait la sienne. Était-ce te prendre pour faible que de te comparer à un oiseau ? Pas vraiment. Malgré les doutes de Luna, ou les tiens, je savais parfaitement à quel point les Natifs étaient dangereux, même seuls, même si les apparences nous croyaient plus forts qu'eux. C'était pour ça, et pour un millier d'autres raisons, que je voyais pas comment gagner face à l'Azplana sans faire de victimes collatérales. Gagner un trône par la force avait beau paraître respectable, la meilleure des solutions restait la ruse et non un amas d'alliances peu sûres se profilant dans une bataille sans fin. Savoir quand agir et quand réagir. C'était la base de la survie. La base de la mienne en tout cas. Agir et prendre les devants avec Heda Lexa pour proposer mes services. Réagir face à une reine des crevettes plus sûre des siens que consciente des autres. Et ici ? Ici se prendre un coup largement pas mérité et reculer d'un pas en sentant sa mâchoire chercher à prendre un billet pour le Nouveau Mexique. Hmff... Putain c'était un coup de pute ! Tenant l'endroit de l'impact comme si j'allais perdre les os avec le reste de ma répartie, je reçus ta remarque comme un second coup cette fois en plein ego. Et ça, c'était sans compter ton couteau levé prêt à m'égorger sans plus de pitié que ton agresseur. Sortant une glaire peu délicate de ce coup injuste, je me redressais tout entier et essuyais ma peau en sachant déjà qu'un bleu allait bientôt naître de cette rencontre percutante sous fond de conseils avisés.

En parlant de conseils...

"C'était absolument pas une leçon de morale. Conseil numéro quatre ? Évite de frapper ceux qui essayent d'aider. Et qui se prive d'un joli cul pour ça."

Quand on savait que ce manque de joli cul me mènerait à trouver celui de Killian, on pouvait se dire que tu étais mieux qu'une agence de rencontres. Pour l'heure, je me disais juste que si j'avais un souci avec la façon de penser des Natifs, c'était encore pire avec leurs nanas. J'allais finir par changer ma veste et faire comme Eng ! Si seulement les filles étaient toutes laides... tu étais d'ailleurs pas particulièrement jolie de visage, tes yeux semblaient étranges et ton sourire trop acéré pour celui d'un être humain. Tu me plaisais, si tu m'égorgeais pas d'un coup de crocs.

Tu me plaisais... quand tu la fermais. Sérieux ? Un gamin ? On faisait la même taille ! Je, je venais de tuer quelqu'un de sang-froid devant toi, et j'étais dans un bordel probablement interdit aux mineurs ! Il vous fallait quoi de plus pour me considérer comme un adulte presque responsable piégé dans un monde de merde, hein ? Mon visage exprimait très bien ce ras-le-bol couplé à de l'incompréhension et à cette habituelle mauvaise foi. Si tu voulais quelqu'un de respectueux, t'avais qu'à te débarrasser de ton zombie avant que ça ne dérange mes échanges de salive ! Sentant mon nez tressauter d'agacement et mes dents rogner leurs camarades, je sifflais, sans pour autant tenter une vengeance qui serait jamais à mon avantage au corps à corps :

"Et d'autres que moi t'auraient laissé dans la merde. Je suis sûr que tu t'en serais sorti seule, mais j'ai pas vraiment pensé à apprendre à te connaître avant de farcir le crâne de ton pote. C'est dingue ça, vous refusez toujours l'aide qu'on vous propose comme si vous étiez immortels ! Spoiler ; on va tous crever. Alors au lieu de me casser le nez et mes chances de conclure, tu devrais avoir le tact de reconnaître que mon coup de pouce t'a fait gagné du temps et des blessures inutiles."

La prochaine demoiselle en détresse, je devais la laisser crever au cas où elle avait un ego aussi surdimensionné que le mien ? Tsss, je crois pas. Je pourrais pas, c'était pas dans ma nature bien cachée derrière un océan de mépris dans lequel tu te noyais maintenant. À la rigueur, tu pus t'accrocher à la lueur de surprise qui me vint quand tu me demandas qui j'étais. Et... merde... J'avais pas pensé à devoir dire un nom, et à échanger autre chose que des coups de langue. Bon et bah, même si j'avais une chance sur deux de finir dans les cachots de cette splendide Tour -la chance de liberté reposant sur le fait que tu étais pas une Azgeda-, autant faire ce que je savais faire le mieux -après analyser et abattre- : mentir.

"Nat kom Floukru, pêcheur, et toi ? À t'entendre, je dirais sûrement pas une amie de notre Heda pour parler avec moi en anglais. Et au vu de tes réflexes, je penserais à une guerrière. J'ai juste, l'amie ?"
Dim 29 Mar - 14:40
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Nîniel
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Je passe tel un fantôme défiant la mort...
La réaction de la vagabonde ne s’était pas fait attendre. Même si elle avait été celle étant dans la mauvaise posture et que la bienséance veuille qu’elle remercie son sauveur, elle avait réagi tout autrement alors que son bras s’était armé d’une détente digne de celle d’un ressort. La cible avait été rapidement verrouillée, la pommette du garçon afin de le sonner suffisamment longtemps pour le menacer de son arme.

Elle avait horreur de se faire remettre à sa place par le biais de leçon. Peut-être l’intention de ce jeune homme se voulait-il louable, que de ces leçons, il voulait l’aider, mais Nemyt était tel un chat sauvage, feulant et grognant avant d’écouter. Elle n’avait pas besoin qu’on la sorte de cette situation, ou alors refusait de l’admettre. Une question de fierté trop haut placé chez elle, mais aussi une question d’apprentissage. Quand on avait aucune appartenance à un clan comme elle, il n’y avait personne pour veiller à sa sécurité et elle avait alors appris à se démerder seule. La loi du plus fort, celle e de la jungle, ou il valait mieux tuer qu’être tué. L’explication même de ce qu’elle venait de faire dans ce lieu où pullulait la luxure alors qu’elle avait mis fin aux jours d’un type voulant en faire de même avec elle. Alors il était vrai, la jeune femme ne transpirait pas la gratitude, mais tout bonnement parce que le faire causerait sa propre perte.

Un sourire mesquin barrait son visage alors que sa lame servait de barrière à une possible réciproque. Elle n‘attendait que ça, qu’il veuille lui rendre la pareille, afin d’illustrement proprement qu’elle n’avait pas besoin d’aide. Mais non, il avait eu cette intelligence de ne rien faire, simplement de lui donner un nouveau conseil. Il n’avait pas compris qu’elle n’en voulait pas ?

— Oh, pauvre petit chou. Tu n’as pas eu ton petit plaisir du soir ? Tu veux un petit bisou pour te faire pardonner ?

C’était de la pure moquerie gratuite. Mais que voulait-il qu’elle réponde d’autre ? Qu’elle était réellement désolée qu’il ait fait ce choix de se priver de sa soirée ? Elle ne lui avait rien demandé. Qu’il fallait qu’elle compense ce qu’il n’avait pas ? Il pouvait toujours aller voir ailleurs. Ce sarcasme dont elle faisait preuve traduisait toute l’indifférence qu’elle pouvait avoir de cette situation. Il n’était pas content ? Et bien il pouvait toujours contourner la menace de l’arme pour retourner dans ce lupanar. Rien ne l’en empêchait après tout, et le meurtre d’un abruti n’allait pas lui condamner l’accès. Le meurtre était monnaie courant parmi ce peuple de barbares qu’ils étaient tous.

La tête du gamin était tout de même plaisante à voir. Il était si facile de déchiffrer ses pensées, que s’en était risible. À peine la vagabonde l’avait-elle traité de gamin, qu’elle pouvait voir ses traits se tendre. Ce surnom lui déplaisait ? Elle n’en tiendrait aucunement compte alors que la brune avait autre chose à faire que de noter ce qui plaisait à chacun. Il était un gamin à ses yeux alors qu’il se croyait tout permis. Certes, il l’avait aidé d’une belle situation, elle n’avait pas eu à se salir plus les mains que cela, quelle belle initiative. Il n’aurait pas du se donner la peine.

— Je ne t’ai pas demandé d’aide à ce qu’il me semble. J’étais pas en situation désespéré. Tu crois sérieusement que j’aurais été incapable de me dégager cette lame ? Alors oui, tu m’as évité de me salir les mains en ayant pas à le saisir par ce qui faisait de lui un homme. Merci, je ne savais pas où cela avait traîné. Et ah bon ? On va tous mourir ? Mais quel sacrilège. Et tu m’annonces ça comme ça ? Sans préliminaire ? Merci de briser mes rêves de gosses.

Une nouvelle fois, elle se moquait ouvertement de lui. Il semblait la prendre pour un jeune lapin de trois semaines en lui annonçant que la mort était la finalité de tous. Elle le savait, et depuis sa plus tendre enfance alors que tel avait été le destin de son frère uniquement à cause de la couleur de son sang. Cela serait aussi son destin le jour où elle se ferait prendre à ainsi profiter des plaisirs de la Coalition grâce à ses multitudes de mensonges.

Elle fut tout de même surprise lorsqu’il se présenta. Un Floukru ? Cela était bien étrange alors qu’il lui semblait presque impossible qu’un membre de ce clan puisse se trouver à Polis. Du suicide pour eux alors que ce clan était dénigré par mal d’autres de la Coaltion et que leur chef était considérée comme une traître par bon nombre de natifs. Cela posait problème pour elle. Ce n’était pas possible, pas logique à ses yeux. Et pourtant, elle ne savait de ce clan que ce qui pouvait se dire alors qu’elle n’en avait revu personne depuis le jour où Luna lui avait proposé de l’accompagner à sa fondation. Une décision qui remontait à bien des années, mais assez présent en son esprit pour savoir que ce nouveau peuple avait un mode de vie bien différent du sien.

— Floukru ? Ha yun haiplana nami ? (Comment va ta reine?)

Il évoquait le fait qu’elle use du gonasleng ? Et bien soit, elle reprenait sa langue natale pour mieux se faire comprendre. Depuis l’arrivée de Skaikru, s’était devenue une habitude pour elle que d’user de cette langue si singulière. Elle n’aimait pas de devoir s’adapter, mais ainsi elle pouvait faire croire ce qu’elle souhaitait.

D’ailleurs, ce soi-disant Flourku savait mener une analyse. C’était intéressant, la façon dont il la considérait comme une guerrière à la solde de Lexa. Bien vu, mais cela était comme une insulte à son encontre alors qu’elle maudissait le système même de la Coalition. Jamais son allégeance irait pour une Natblida ayant dû verser le sang d’autres enfants pour devenir Heda.

— Lexa lukot ? Chit stein yu don daun ai noun laik plei raun kom Azplana ? (Une amie de Lexa ? Quelles preuves as-tu que je ne suis pas avec l'Azplana ? )Cette reine ayant su conquérir Polis en moins d’une nuit, au nez et à la barbe des guerriers de Lexa ?

Cela lui pesait de sous-entendre qu’elle pourrait être du côté de Nia. Même si c’était une possibilité, elle gardait quelques crocs à l’encontre de ce clan.

— Je ne suis pas une guerrière. Je suis Nemyt kom Ingranronakru, traqueuse pour quiconque saura payer le prix.

PS : Nemyt parle toujours Trigedasleng à la fin, mais ça devient long à traduire xD
Dim 29 Mar - 14:54
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The Other
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Un peu de douceur dans ce monde de merde. Un merci dans cette ville de brutes. C'était rêver que de croire ces choses possibles et ton poing affûté me le prouvait bien. Même sans merci, pas la peine de me faire part de ton amitié à grand coup de gifle, pensais-je en regardant ma salive se cracher contre le sol. Je détestais faire ça, c'était inutile, sale et complètement con. Mais bon, le glaire avait pas demandé ma permission pour fuir le champ de ruine restant après le passage de tes phalanges. Joli crochet au passage. Et belle défense si tu pensais que tout se résumait par être la proie ou le chasseur. Heureusement pour moi, le monde était plus complexe et me laissait être le roi du monde sans être le tué et le tueur. J'avais ma propre définition de tueur bien sûr, et laissais pas partir ceux qui cherchaient à m'abattre sous le prétexte bidon du pacifisme. J'avais juste ma philosophie de vie, qui dérangeait vraisemblablement la tienne. Si ça te faisait chier à ce point, j'en avais rien à foutre. Aurais-tu l'extrême obligeance de t'énerver sans m'égorger ? C'était la seule chose que je demandais. J'aurais pu, d'ailleurs, te le demander à haute-voix dans un cinquième conseil, mais tirer trop sur la corde m'emporterait dans une planche en bois, et je comptais pas mourir maintenant. Encore moins sans avoir pu goûter à ce que proposait ce bordel d'où tu m'avais tiré. Et oui, j'avais abandonné mon plaisir du soir... Quelle horreur... Le sarcasme était tellement puant que la ville entière devait le sentir et, bon joueur, je rétorquais avec la même arme dans un sourire charmeur :

"Un bisou serait pas de trop, belle inconnue. Mais... même dans la plus pure ironie du monde, j'aurais peur que tu m'embrasses avec ta lame alors... je passe mon tour. J'irais cueillir mon dîner en forêt, je tiens pas à m'attirer tous les regards en retournant là-bas. Je suis pudique."

Et Skaikru, également. Un petit détail qu'il valait mieux ne pas préciser même si je me punissais tout seul en étant incapable de converser correctement en Natif.

Si la pudeur n'était pas un véritable trait de caractère de ce Nathanaël bien caché sous une tonne de Nat, je t'aurais ouvertement insulté de me traiter de gamin, mais l'agacement de ces paroles ne se montra que dans un regard noir que j'espérais bien te montrer dans toute sa splendeur. Était-ce si impossible que ça de me voir comme un adulte ? Vous envoyiez des gamins se faire massacrer au nom d'un sang noir causé par une mutation ou les taux de radiation, et c'était moi, le gamin ? S'il restait un complice à la première victime de cette journée, j'espérais presque qu'elle revienne te faire ravaler ta grande gueule... jusqu'à ce que cette gueule se moque avec brio de ma répartie. Du passage sur "on va tous mourir" qui devait être répété par tout le monde à chaque lever de soleil et à chaque coucher. Un rire perça la frontière de mes lippes et, contre toute attente, je te laissais gagner le dialogue en sifflant :

"Hé hé ouais, je t'annonce ça comme ça... Je pensais pas tomber sur quelqu'un d'aussi sympathique, malgré les apparences ! Si tu rangeais ce couteau, on pourrait même bien s'entendre."

J'avais peut-être oublié que qui disait "bien s'entendre" disait aussi présentation. Qui j'étais ? Si je répondais personne, comme je me plaisais à le penser -sans avoir de problème d'estime de soi malgré les inquiétudes d'une certaine-, je vivrais pas assez longtemps pour t'expliquer mon point de vue alors, prenant le clan qui craignait le moins pour ma situation, je m'inventais pêcheur d'un clan qui devait à ce jour me répudier avec ferveur. Sa chef tout du moins. Et toi, de quel clan venais-tu ? N'osant pas aller vérifier la présence de l'aigle contre ta peau et ne voyant aucune cicatrice Azgeda, j'avais plus qu'à espérer pou un clan pacifique, pas trop connu, et surtout pas Floukru. J'eus pire... quel que soit ton clan, tu te mis à causer trigedasleng. Il allait falloir la jouer fine... et comprendre ce que tu disais. La première phrase fut presque simple. Comment aller reine. J'allais pas te répondre, et avoir ce sourire sûr qui t'analysait, en me disant qu'aucun type censé te donnerait d'infos sans être sûr de qui tu étais. Même si tu me demandais pour un Skaikru, je l'aurais pas balancé. Et pourtant, l'Arche seule savait à quel point je les détestais.

Deuxième réponse. Plus longue. Plus difficile. Mon visage était plus impassible que tu aurais pu le penser. Une amie de Lexa, ça c'était compris. Tu voulais jouer sur l’ambiguïté ? Avec Azplana ? Quelle que soit la question, j'avais plus qu'à prier pour que ça reste dans les mêmes eaux que ce que j'arrivais à comprendre. Reine Polis nuit guerrier Lexa. Merde... Tu voulais quoi avec ces mots-là ?! Le silence parut pesant jusqu'à ce que tu te présentes, toujours en Natif. Nemyt kom Ingranronakru. Bon, pas une Azgeda, c'était déjà un point à rayer. Mais ensuite tu parlais de prix. Et là, j'étais perdu. Prix... je doutais qu'on cause du prix d'une baguette. Alors quo ? Tu voulais un prix ? En recevais un ? Ne pouvant plus jouer au roi du silence, je poursuivis en anglais :

"Enchanté, Nemyt kom Ingranronakru, amie de l'Heda. Je doute pas que tu sois loin d'apprécier les manières de faire de l'Heda actuelle. Sinon, je serais déjà mort. Si tu veux, je peux te remercier de me laisser en vie avec une récompense, mais... entre nous, j'ai rien sur moi et je pense pas que tu acceptes les paiements en nature."

Je te fis un clin d’œil, jouant avec un feu que j'espérais savoir éteindre, avant de poursuivre :

"Je suis plus habitué à causé gonasleng, tu vois. Notre façon de vivre est différente de la vôtre, mais je crois savoir que l'honneur est encore une notion qu'on partage, Ingranronakru comme Floukru. Si tu ne me vends pas à des clans moins sages, peut-être pourrais-tu m'apprendre à avoir un crochet du droit aussi mordant ? (Je mimais peu subtilement un coup de poing, loin de te viser) Il me faudra bien une marque de confiance pour te parler de Luna kom Floukru. Je préfère lui éviter des ennuis inutiles. Qu'en penses-tu ? Parlons ensemble politique, battons-nous ensemble et séparons-nous en alliés à défaut d'amis."

Ou, si je pouvais être plus clair : dis-moi clairement si je pouvais voir en toi une ouverture sur notre chère Azplana, ou si mes traductions bancales venaient de me propulser dans la gueule du loup.
Dim 29 Mar - 15:04
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Nîniel
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Δ Stranger Creature Δ
Je passe tel un fantôme défiant la mort...
Il a voulu jouer ? Elle avait joué et elle comptait bien gagner. Nemyt n’aimait pas que l’on se moque d’elle et n’aimait pas être prise pour plus bête qu’elle ne l’était. Or, depuis que ce gosse l’avait sorti de là, comme si elle était incapable de le faire seule, elle n’avait que cette impression qui persistait, qu’il la prenait pour la plus idiote des idiotes. Entre ses conseils, cette annonce qu’on allait tout mourir... C’était pire que d’être prise pour l’une de ces Skaikru ignorants qu’elle voyait plus comme un outil qu’autre chose. Et il était qui celui-là pour lui tenir un tel discours ? La vagabonde savait qu’elle ne l’avait jamais rencontré, sans quoi elle s’en souviendrait. Elle mettait un point d’honneur à avoir une mémoire des visages, question de sûreté. Ne jamais tromper deux fois la même personne avec des informations paradoxales. Une des premières qu’elle avait dû apprendre après s’être mesuré à bien plus fort qu’elle et en payer le prix. Un prix invisible pour tous, mais constamment présent chez elle, alors qu’une partie de sa vue resterait à tout jamais dans le noir complet.

La mesquinerie était la traduction exacte de son sourire alors que Nemyt avait ironisé sur cette soirée gâchée. Le pauvre petit chou se plaignant de ce changement de plan. Elle avait horreur de ces chouineries alors qu’elle n’était en rien responsable de son choix. Il n’avait pas eu le couteau sur la gorge, alors pourquoi râler ? Certes maintenant, il y avait sa propre lame de pointé vers ce garçon, mais simplement pour éviter une surenchère des coups.

— Pudique ? Sérieusement ?

Il marquait un point en la surprenant ainsi. En quoi était-ce être pudique que de se rendre dans un de ces lieux de plaisir et de luxure où tous étaient témoins des goûts et des envies de chacun ? Rien que le type qu’elle avait éventré avait au moins deux femmes à ses bras, des femmes dont les mains étaient déjà bien occupées. Il n’y avait aucune pudeur en ces lieux où il était si simple de récupérer des informations. Et elle en savait quelque chose pour l’avoir déjà fait. Alors comment pouvait-il associer les deux ?

Elle était mitigée à ranger ce couteau qu’elle pointait devant son sauveur. Elle ne savait encore rien de lui et ne pouvait guère lui faire confiance. Qu’est-ce qui pouvait bien lui garantir qu’il n’en profiterait pas pour l’attaquer ? C’était pour cela que, contrairement à lui, elle n’avait pas rangé son arme. Elle refusait de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Cependant, dans un symbole de bonne foi, elle avait légèrement baissé le bras. Maniant la lame pour réorienter la pointe, abandonnant ainsi sa menace de prime abord, elle fit un pas en arrière.

— Rien ne me garantit que je peux te faire confiance. N’essaye pas de me la faire à l’envers car je t’assure que je n’hésiterais pas à saccager ta jolie petite gueule.

Rien de bien jouasse en quelques sortes, mais il restait désormais seul maître de son destin. Au moindre geste offensif de sa part, Nemyt n’hésiterait pas un instant, et qu’importe s’il s’agissait réellement d’un Floukru. Si elle commettait une erreur, et bien elle irait elle-même se justifier auprès de leur chef, clamant sa légitime défense. Il avait bougé. Simple mais efficace. Peut-être aboyait-elle pour rien, mais il était hors de question de répéter les erreurs du passé. Elle ne le pouvait pas.

Revenir au Trigedasleng faisait revenir la vagabonde à son terrain de jeu. Jouer sur les mots, nuançant alors le statut de Luna, mais aussi jouer sur sa propre position. Les yeux de la brune déchiffraient la moindre réaction de ce Nat, mais il était doué le bougre, à rester aussi impassible. Et pourtant, un fin sourire étira les lèvres de Nemyt. Soit il était idiot, soit il n’était pas un assez fin connaisseur de sa langue natale pour la traiter ainsi d’amie de Heda. En aucun cas elle ne l’était pas une fois elle ne l’avait affirmé. Seulement supposé pour mieux danser sur sa position selon celle de Nat. Mais sa façon de lui répondre la laissait douter quant à sa compréhension alors qu’il évoquait une récompense. D’où avait-il sorti qu’elle en voulait une, alors qu’elle n’acceptait même pas de reconnaître qu’elle avait eu besoin d’aide ?

La vagabonde resta tout de même silencieuse. Rongeant son frein pour mieux répliquer derrière, elle écoutait la justification de l’emploi de la langue. Elle avait beau ne pas avoir une immense connaissance du peuple de Luna, elle avait dû mal à croire tout cela. Depuis quand un peuple se disant pacifique favorisait la langue des guerriers ? C’était contradictoire et stupide alors que tous ne la parlaient pas.

— Ne m’insulte pas en me traitant d’amie de Lexa. Tu veux une preuve de confiance ? Encore faudrait-il que je puisse te croire. Luna aspire à la paix et non à la guerre. La langue des guerriers n’a rien à faire à Floukru et je doute qu’elle en ait fait une habitude. Et de quoi as-tu peur alors, si tu es réellement un Floukru ? Que je te t’éventre comme le dernier poisson m’ayant servi de repas ? Pfff, comment peux-tu être si ignorant de nos traditions et de nos règles.

Floukru avait beau avoir ses détracteurs, ils étaient protégés par la Coalition. Mais celle de Lexa, pas celle de la Azgeda régnant aujourd’hui sur la ville.

— La Luna que je connais n’aurais jamais laissé l’un des siens à Polis, pas avec la menace d’Azgeda. Ton histoire ne tient pas la route. J’ai même l’impression que tu ne comprends pas ce que je dis, m’associant tout de suite à cette Trikru qui a le sang de beaucoup sur ses mains. Alors oui je peux t’apprendre à frapper, mais je veux la vérité avant. Je connais Luna pour l’avoir rencontré il y a longtemps, alors ne me mens pas si tu ne veux pas que je lui vende la mèche.

Ironique pour une menteuse que de demander la vérité, mais elle perdait patience. Si elle ne le menaçait plus, elle avait gardé son couteau à la main, garantie pour elle, surveillant tout de même les alentours.
Lun 30 Mar - 17:16
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