Verum ad istam omnem orationem brevis est defensio. Nam quoad aetas M. Caeli dare potuit isti suspicioni locum, fuit primum ipsius pudore, deinde etiam patris diligentia disciplinaque munita. Qui ut huic virilem togam deditšnihil dicam hoc loco de me; tantum sit, quantum vos existimatis; hoc dicam, hunc a patre continuo ad me esse deductum; nemo hunc M. Caelium in illo aetatis flore vidit nisi aut cum patre aut mecum aut in M. Crassi castissima domo, cum artibus honestissimis erudiretur.

Coactique aliquotiens nostri pedites ad eos persequendos scandere clivos sublimes etiam si lapsantibus plantis fruticeta prensando vel dumos ad vertices venerint summos, inter arta tamen et invia nullas acies explicare permissi nec firmare nisu valido gressus: hoste discursatore rupium abscisa volvente, ruinis ponderum inmanium consternuntur, aut ex necessitate ultima fortiter dimicante, superati periculose per prona discedunt.

Cum haec taliaque sollicitas eius aures everberarent expositas semper eius modi rumoribus et patentes, varia animo tum miscente consilia, tandem id ut optimum factu elegit: et Vrsicinum primum ad se venire summo cum honore mandavit ea specie ut pro rerum tunc urgentium captu disponeretur concordi consilio, quibus virium incrementis Parthicarum gentium a arma minantium impetus frangerentur.

Utque proeliorum periti rectores primo catervas densas opponunt et fortes, deinde leves armaturas, post iaculatores ultimasque subsidiales acies, si fors adegerit, iuvaturas, ita praepositis urbanae familiae suspensae digerentibus sollicite, quos insignes faciunt virgae dexteris aptatae velut tessera data castrensi iuxta vehiculi frontem omne textrinum incedit: huic atratum coquinae iungitur ministerium, dein totum promiscue servitium cum otiosis plebeiis de vicinitate coniunctis: postrema multitudo spadonum a senibus in pueros desinens, obluridi distortaque lineamentorum conpage deformes, ut quaqua incesserit quisquam cernens mutilorum hominum agmina detestetur memoriam Samiramidis reginae illius veteris, quae teneros mares castravit omnium prima velut vim iniectans naturae, eandemque ab instituto cursu retorquens, quae inter ipsa oriundi crepundia per primigenios seminis fontes tacita quodam modo lege vias propagandae posteritatis ostendit.

Cum autem commodis intervallata temporibus convivia longa et noxia coeperint apparari vel distributio sollemnium sportularum, anxia deliberatione tractatur an exceptis his quibus vicissitudo debetur, peregrinum invitari conveniet, et si digesto plene consilio id placuerit fieri, is adhibetur qui pro domibus excubat aurigarum aut artem tesserariam profitetur aut secretiora quaedam se nosse confingit.

Δ Vient d'une famille plutôt aisée et bien placé dans leur ville, mais ce n'était pas ce qu'il préférait le plus. Roan était le petit dernier et le moins satisfait de cette position qu'avait ses parents.

Δ Les fugues étaient courante chez Roan qui fuyait ce statut dont il ne voulait pas, préférant devenir un solitaire.

Δ Raxacoricofallaptorius n'est pas son vrai nom. Elle est née sous le nom de Leïana dans une famille Alvaienne et avait une vie des plus normal sans aucun soucis.

Δ Partant dans la branche de la diplomatie, Leïana avait tout pour réussir. Douce et patiente, il était difficile de la mettre hors d'elle. Tout le contraire de ce qu'elle est maintenant.

Δ Tout se bidouillait bien dans sa vie, et Leïana eut même la possibilité d'épouser un homme qu'elle aimait. Tout se ficelait vraiment bien pour elle qui attendait même un enfant.

Δ Tout ne pouvant pas être beau dans la vie, celle de Leïana bascula. Elle avait dû partir de chez elle quelque temps pour une mission diplomatique, confiant Zael à Ragon, mais elle n'en revint jamais. Sa délégation tomba dans une embuscade et tout se passa mal pour elle qui fut déclarer morte. Seuelement, elle ne l'était pas, elle avait juste perdu connaissance, mais un coup à la tête l'avait rendu amnésique.

Δ Les premiers jours, Leïana les passa à errer avant de se rendre compte qu'aucun souvenir ne lui reviendrait ainsi. Il lui a fallut apprendre à se débrouiller sur cette planète où elle se trouvait et c'est ce qui lui a forgé son caractère actuel.

Δ Devenant Raxa, elle a récupéré son vaisseau en le volant à un explorateur un peu trop curieux qui s'était un peu trop éloigné et ni une ni deux, la jeune femme avait récupéré et renommé le Stalker.

Δ A force de voyager dans l'espace sans souvenir, Raxa est devenue la mercenaire qu'elle est actuellement et c'est comme ça qu'elle a rejoint le Chimaera pour squatter le vaisseau, dépouillant ceux qui croyait pouvoir négocier avec elle. D'ailleurs, James est devenu son porte monnaie ambulant le jour où il lui a demandé de ramener Olympe.

Mon vrai prénom c'est Karanghulishka, mais personne ne m'appelle plus ainsi depuis longtemps. Je doute même que certaines de mes connaissances actuelles le connaissent. Mais c'était comme ça sur ma planète natale, nous possédions tous des noms complexes, mais il n'était pas rare que nous le réduisions dans un surnom, et non, pour moi ce n'était pas cornichon, celui-ci vint bien plus tard. Ainsi, lorsque je pris mon avenir en main en quittant Cheevah pour vivre de nouvelles aventures, je devins « Kara ». Juste Kara Hangana. C'était plus court, plus simple à retenir et moins complexe à prononcer.

Ma naissance fut, disons…, pas des plus simples. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis pas née à Cheevah même. En fait, je suis née à bord d'un vaisseau, tandis que mes parents rentraient d'un long voyage. Déjà à l'époque j'étais quelqu'un d'impatiente qui ne pouvait pas attendre mon heure tranquillement. Ce qu'ils faisaient hors de notre planète, je n'en avais pas la moindre idée. Je n'ai jamais vraiment cherché à en savoir plus sur ma naissance et ce n'est pas demain la veille que cela allait changer. J'ai toujours été quelqu'un tournée vers le futur et non vers le passé. Alors pourquoi s'interroger sur des événements passés qui n'allaient pas changer grand chose dans ma manière de vivre ? En tout cas, je ne fus pas la plus difficile des enfants à l'époque. Bien au contraire, j'étais une gamine pleine de vie qui riait à tout et qui n'arrêtait pas de rêver de son futur. Mon plus grand rêve était qu'un jour, je puisse embarquer dans un de ces vaisseaux pour pouvoir voyager dans l'espace et découvrir l'immensité de la voie lactée. J'étais omnibulée par cette envie de savoir ce qu'il y avait après notre planète et ce fut un peu ma ligne directive pendant ma croissance.

Cependant, je pouvais aussi être une gamine turbulente qui réussissait très bien à en faire voire de toutes les couleurs (sans jeu de mots) quand elle le voulait. Pour vous expliquer un peu, les Cheevanahs ont évolué en continuant un peu de rabaisser les femmes. C'était dans nos traditions comme quoi le genre féminin était plus faible que le genre masculin et nous devions constamment nous battre pour prouver notre valeur. Malheureusement pour ceux qui cherchaient à me le rappeler, j'étais surement ce qui devait se rapprocher d'un garçon manqué. Lorsque l'on me cherchait, il était facile de me trouver et je n'hésitais pas à faire valoir mes arguments en leur présentant mes deux meilleures amies : Délicatesse et Courtoisie. Bien entendu, en venir aux poings pouvait m'apporter des problèmes, mais au moins je m'imposais parmi eux et montrer qu'en rien je n'étais faible.

Mon enfance fut dirigée de cette manière. Partagée entre l'image de l'enfant modèle que je donnais à mes parents et celle de l'enfant bagarreuse auprès des autres enfants, ne supportant pas d'être rabaissé. À cette époque, j'aimais vivre au jour le jour, profitant de chaque instant pour grandir à ma manière. Cherchant continuellement un moyen de réaliser mon rêve, je passais son temps à se documenter et c'est comme cela que j'ai commencé à m'intéresser au pilotage. Bien entendu, avec cette tradition de ma planète que je ne supportais pas, je n'avais aucune chance de le devenir un jour. Cependant, têtue comme j'étais, je m'en fichais comme de l'an quarante et heureusement pour moi, mes parents me soutenaient. Ce fut difficile au début, mais avec l'aide de mon père et d'amis que je m'étais fait, j'arrivais à accéder aux connaissances théoriques dont j'avais besoin, mais je n'avais toujours pas trouvé un moyen de me mettre à la pratique. Ce problème là fut réglé durant mon adolescence et plus précisément, le jour de mes seize ans. En vrai l'époque à laquelle ça c'est passé n'était en aucun cas important, mais avoir eu ce privilège le jour de mon anniversaire avait une sacré symbolique pour moi. Après maintes efforts, mon père avait réussi à me faire accepter dans une école de pilotage, ce qui était une sacré chance pour moi.

Mes débuts dans cet endroit ne fut pas des plus simples. Sur les nombreux jeunes voulant apprendre, nous n'étions que trois filles à avoir accepté et je ne vous cache pas que nous allions en pâtir. Bien entendu, on ne nous prenait pas au sérieux et il fallait sans cesse se démarquer. Mais ça n'allait pas m'arrêter pour autant. J'avais eu ce privilège et je comptais bien le garder. Je prenais cela comme une sorte de test, pour prouver ma volonté à aller dans l'espace. Ainsi, même si je faisais facilement partie des sources de blagues auprès de mes camarades masculins, je n'arrêtais pas de me donner au maximum pour réussir. Je ne cache pas que celui fut difficile, mais je n'allais pas baisser les bras alors que mon rêve était sur le point de se réaliser.

Après trois ans où je n'ai pas cessé d'étudier pour devenir la meilleure pilote de ma promotion. À ma sortie je n'étais pas la numéro 1 comme je l'avais voulu, mais je fus plutôt bien classée et cela ne fut que bénéfique pour moi. Avec les efforts que j'avais donnés, j'avais réussi à accomplir ce que j'ai toujours voulu faire. À la fin de mes études, je suis retrouvée embarquée sur une petite station qui m'emmena sur une plus grosse. L’Andrasta. Je n'arrive pas à croire dans cette chance que j'avais, ayant l'impression d'être dans une illusion, mais ce n'en était pas une. Je me suis retrouvée sur cette flotte, à perfectionner mon entraînement, parmi d'autre et j'avais enfin ma place. Bon, ma peau verte à vite était source de plaisanterie, avec un fameux surnoms qui me colle encore aujourd'hui, mais je le prenais bien. J'étais contente de me trouver là où je n'avais jamais imaginé être, alors je préférais sympathiser avec mes camarades plutôt que de me les mettre à dos.

Commença alors le véritable chemin qui allait mener à ce que je suis aujourd'hui. Je fus une apprenti sérieuse, qui se mit à grimper tranquillement les échelons. Je ne savais pas vraiment ce qu'était mon but, mais tant que j'étais dans l'espace, cela me convenait. Alors, d'apprenti je pus passer à pilotes de chasseur sur l’Andrasta, où je commençais à me faire une sacré réputation de tête de mule. Tant que c'était à mes supérieurs, j'obéissais sans problème, mais pour ce qu'y était des « ordres » de mes collègues, ils découvrirent vite ce que c'était de m'en donner. Bien souvent je leur remettais à leur place à coup de sarcasme, mais il se passait parfois qu'ils arrivent à m'amadouer à coup de défis que j'acceptais avec joie et c'était comme ça que l'on arrivait à plutôt bien travailler en groupe. Seulement voilà, mon aventure n'allait pas s'arrêter ici, à la simple place de pilote dans un escadron lambda.

Ma promotion eut lieu peu de temps après un retour de mission. Je me trouvais en repos sur le vaisseau mère, quand mon supérieur demanda à me voir assez rapidement. Sur le coup je n'avais pas forcément compris quel était l'objet de ce rendez-vous, mais lorsqu'il m'expliqua il fut évident que je n'allais pas refuser. À chaque mission je donnais le meilleur de moi-même pour prouver ma valeur et cela avait payé. Grâce à cette promotion, je fus mise à la tête de l'escadron Saphis, avec des pilotes sous mon commandement. Aujourd'hui encore cela me fait bien rire quand je me souviens des moqueries de mes camarades sur Cheevah qui disait que de toute façon je ne quitterais jamais le poste de pilote de « petit vaisseau insignifiant ». Si je les croise de nouveau un jour, je ne retiendrais pas de leur rappeler ça. Et puis je ne vous cache pas que j’aimerais bien voir leur tête s’ils voyaient ce que je vis. Car oui, même si je suis née sur une planète bien stéréotypé dans le rôle de la femme, ce n’est pas d’un homme dont je suis tombée amoureuse il y a trois ans, cinq mois et quatre jour. C’est belle et bien d’une femme et cela me convient parfaitement.  

Calmement installé dans son lit, Hati faisait abstraction des bruits environnant pour se plonger dans ses pensées. Il arrivait qu’il profite de ces moments où on ne le réclamait pas pour se plonger dans ses souvenirs et essayer de s’imaginer ce qui se serait passé sa vie avait été tout autre. Il se demandait s’il se trouverait là aujourd’hui s’il avait vécu une autre version de son enfance.

Hati était né sur Google, mais il n’avait pas eu une enfance des plus joyeuse. Quelques secondes après sa naissance, ce fut autour de sa soeur d’arriver et ce fut surement un des moments heureux de sa vie d’enfant. Ce n’était pas exactement leur naissance qui ferait le bonheur du garçon, mais la présence d’une jumelle à ses côtés. Il ne serait pas seul pour affronter les périples de la vie et c’était pour elle qu’il avait fait de nombreuses choses. Ils étaient tout deux nés dans un endroit peu réputé de la planète, et ce fut ici qu’ils passèrent leur enfance. La mère des jumeaux était seule pour les élever, mais vivait dans une certaine misère qui fit que, lorsque le garçon fut en âge de commencer à se débrouiller seul, il dût apprendre à le faire pour survivre. Son enfance se résuma à cela. Devoir survivre là où vivait la corruption ne pouvant que rêver d’un avenir meilleur. Mais étrangement, ce ne fut pas le garçon qui menait la danse quand il était question de devoir survivre. En fait, sans sa soeur, il serait surement pas là, mais encore sur Google, à devoir être le sous-fifre d’un gars de la pègre.  Elle était plus douée pour le vol que Hati et c’était donc souvent elle qui leur ramenait de quoi manger ou vivre un minimum.

Cependant voilà, voler parmi les voleurs pouvaient facilement attirer des ennuis et cela n’échappa pas aux jumeaux. Lors de leur adolescence, ils attirèrent un peu trop l’attention d’un groupe mal-famés du « quartier » où ils se trouvaient et qui n’apprécièrent pas trop que deux gamins viennent empiéter sur leur territoire. Et bien sûr, cet empiètement eut des conséquences. Ils furent tout deux enrôlés dans leur groupe devant rembourser ce qu’ils avaient volés. Même si cela pouvait laisser croire que Hati allait mener une vie encore plus miséreuse, il est certain que s’il re-croise un membre de ce groupe aujourd’hui, il le remercierait. Grâce à eux l’adolescent à commencé a s’endurcir, apprenant à se défendre et se battre quand il le fallait. Il devint capable de se débrouiller seul et avec Skoll, il formait un sacré duo. Un duo efficace, mais explosif. Ils avaient beau être jumeaux et être proche, il n’était pas rare que ça explose entre eux pour de multiples raisons.

Ce statut de voleur pour cette sorte de clan dura quelques années pour Hati et ce n'était pas vraiment dérangeant pour lui. Depuis qu'il était tout petit il avait dû s'adapter pour survivre et c'était encore le cas durant cette période. Hati devait constamment se battre pour garder sa place et ce fut ainsi qu'il apprit la vie à la dure, devant parfois négocier à coup de point plutôt qu'à coup d'arguments. Les pus âgés lui apprirent à se battre comme il devait le faire pour espérer des chances de réussites, et il devint vite un dur à cuir qui n'était plus vraiment l'enfant devant compter sur sa jumelle pour survivre. S'étant mis à espérer une autre vie depuis quelques temps, il profita de ces années pour amasser de l'argent en secret, volant ici et là sans se faire repérer. Le jeune homme avait déjà prévu d'essayer de quitter cette planète avec Skoll, espérant pouvoir trouver une meilleure vie ailleurs. Et il y eut bien un jour où cette opportunité ce présenta.

Ce fut l'arrivée d'un vaisseau commercial qui permit au brun de changer un peu son avenir. Sans prendre le temps d'hésiter et approuvé par sa jumelle, il tenta de négocier deux places au bord de la navette venue faire des affaires, et après quelques arguments bien placé, et pas avec les points pour une fois, il eut l'autorisation d'embarquer avec la brune et vit son départ de Google. Il savait bien qu'avec ce choix il se mettait surement ces anciens camarades à dos, mais Hati avait toujours su que ce n'était pas ça sa vie. Il ne savait pas vraiment où allait le mener ce voyage et ça ne l'effrayait pas vraiment. Il avait même hâte de le savoir. Ce fut comme ça qu'il rejoignit l’Andrasta, décidant de ne plus avoir à faire avec la pègre et, quand il eut le choix, il décida de s'engager avec sa soeur dans les force de l’armée, mais les histoires du jeune homme ne s'arrêtèrent pas là.

Hat aurait pu mener une parfaite petite vie de soldat bien obéissant, mais ce n'était pas vraiment le cas. L'obéissance fut un problème dans sa vie de jeune soldat sortant des classes, mais ce qui manqua surtout de remettre en jeu son avenir fut un accident. Lors d'une intervention sur une planète, il fut victime d'une explosion qui manqua de le tuer. Il s'en sorti vivant, mais pas indemne. Le bras qu'il perdit là-bas fut remplacé lors d'une opération par un bras mécanique. Se relever après ça ne fut pas des plus facile et Hati dû subir une lourde rééducation qui le rendit bourru et pas des plus sympathique pendant quelques temps.

Après ça il aurait pu reprendre sa petite vie de soldat à bord de l’Andrasta, mais il y avait un petit souci avec lui. Hat n’était pas le plus obéissant des soldats, et il n’hésitait pas vraiment à braver un ordre si ça l’empêchait de prêter main forte à sa jumelle. C’était une source d’enguelade entre les deux, mais le jeune homme était têtu sur ce sujet, et ça lui causait souvent des ennuis. Alors ce qui arriva un moment, il l’eut bien cherché. Il finit par être muté sur le Chimaera pour le recadrer, et ça eut un bon effet. Après quelques temps, Hati s’était métamorphosé et était devenu un soldat des plus exemplaires. Il s’était assagi et après avoir digéré la séparation avec sa soeur, qu’il pouvait toujours voir dans des rencontres explosives, il avait finalement avancé sur sa voie. Il servit sur le vaisseau jusqu’à ce fameux jours, où tout changea une nouvelle fois.

Hat aurait très bien pu vivre la mutinerie en tant que défenseur ou témoins. Mais il avait été affecté à la garde rapprochée d’une émissaire et devait la conduire sur l’Andrasta. C’est comme cela qu’il ne put rien faire lorsque les pirates prirent les armes et s’emparèrent du vaisseau. La mission devint simple pour le blond. Protéger la diplomate si jamais les combats arrivaient sur l’Andrasta, mais il n’en fut rien. Cela fait maintenant 5 ans que les deux vaisseaux ce sont séparés. Hat avait eut un peu de mal à l’accepter, ayant vécu un peu de temps sur le Chimaera, mais il ne pouvait rien faire d’autre à part continuer d’avancer.

Δ Je suis née au fin fond de l’océan. N’allez pas chercher à localiser mes origines dans l’une des cités créées par l’homme, rien ne m’y relie. Je viens du peuple des sirènes et c’est dont dans l’un des domaines de mon peuple que j’ai vu le jour, avec mes nombreux frères et sœurs.

Δ J’ai grandi avec l’esprit en paix. Loin des problèmes que rencontre les humains, l’endroit où je vivais ne connaissait ni conflit, ni contrariété. Je savais que c’était une chance, car toutes nos cités n’étaient pas ainsi. Je n’en suis pas naïve pour autant, même si j’ai eu la chance de grandir dans le bonheur, j’étais consciente des problèmes extérieurs.

Δ J’ai vécu un certain nombre de décennies avant de rejoindre la surface pour la première fois. Je me plaisais au fin fond de l’eau, alors pourquoi remonter ? Seulement, cela arriva une fois où je le fis avec l’une de mes sœurs par curiosité. Nous nous sommes fondus dans la masse humaine pour découvrir leurs manières de faire et essayer de mieux les comprendre que ce que l’on nous disait. Ce fut comme ça que je commençais à pencher vers cette passion pour l’étude des plantes. Je connaissais un bon nombre d’espèce maritime, mais avec l’apport de l’humanité, je découvrais tout autre chose.

Δ Revenue dans l’océan, je me mis à travailler avec sérieux tout ce qui concernait l’herboristerie, pour finir dans le monde de l’alchimie. J4avais beau me trouver dans l’océan, cela ne m’empêchait pas de concocter mille et une potions pour mille et un usage. Et croyez-moi, quand je parle de millier d’usage, ce n’est pas exagéré. Même si je me concentrais principalement sur ce qui pouvait agir sur notre nature, nous permettant ainsi de prendre une forme humaine même en contact de l’eau, entretenir notre santé, il m’arrivait d’en faire avec des résultats frivoles. Ma préféré reste celle qui change la couleur de nos queues. Totalement inutile, mais amusant.

Δ Je fus cependant arraché à la quiétude de ma cité lorsque la planète fut attaquée. Je ne savais pas grand-chose de ce qu’il se passait pour les humains, mais des aliens avait mené une attaque et nos cité abyssales devinrent des dommages collatéraux de leur tir. La mienne fut touchée, et je fus séparée de ma famille. Seulement, si ce n’avait été que ça… Je me suis retrouvée à me réfugier sur Terre, profitant de la technologie humaine pour me protéger. Je faisais partie du personnel non combattant, mais j’étais horrifiée de ce que je voyais.

Δ L’arrivée d’un vaisseau signa la fin de ce conflit, mais aussi le début de ma nouvelle vie. Un soutien aérien était arrivé pour protéger Mermelis et nous apporter soin et aide. Je n’étais qu’une pauvre petite sirène perdue, mais il y eut cette petite voix en moi qui me fit demander à rejoindre le vaisseau. Tant que j’adoptais des jambes à la place de ma queue de poisson, je pouvais faire partie de l’équipage. Et puis, mes connaissances en herbologie et alchimie pouvait toujours être utile pour eux. J’avais vu les miens disparaître, comme de simple dommage collatéraux de par ce conflit, alors plus rien ne me rattachait ici, si ce n’était l’océan. Mais j’acceptais ce sacrifice pour découvrir l’étendue de l’univers.

Δ Depuis quelques semaines je me trouve sur l’Andrasta. Je cherche à m’intégrer, mais je préfère me faire discrète et peu remarquer. J’ai bien vu qu’il y avait d’autres races étrangères à l’humanité, mais je préférais ne pas dévoiler ma condition de sirène, préférant me faire passer pour une simple humaine avec quelques particularités médicales.

« Bang bang, I shot you down, bang bang, you hit the ground » Certains disent que prendre une vie peut détruire celle du tireur. Qu’ôter la vie de quelqu’un nous hantera jusqu’à la fin de nos jours. Mais qu’en est-il quand notre vie est déjà condamnée ? Je n’ai jamais tué quelqu’un, et ce n’est pas quelque chose que je souhaite. Mais je pense que si un jour, je devais me retrouver dans cette situation, je ne pense pas que la crainte de voir ma vie détruite m’arrêterait. Même si cela ne s’est pas su immédiatement, dès ma naissance, j’étais condamnée à mourir tôt et de manière lente. Je n’aurais pas le droit de connaître la sensation de voir le monde évoluer et c’est déjà un miracle que je sois toujours en vie. J’étais née mutante et c’était mon gêne X qui signait mon arrêt de mort. Mais n’allait pas croire que cela m’empêche de vivre. Je profite pleinement de chaque instant, bien consciente de ce qui peut se passer à tous moment. Seulement, je n’allais certainement pas m’arrêter de vivre à cause de cela. Tout le monde finit par mourir un jour. Alors que mon heure vienne plus tôt que prévu ou non, ça ne changeait rien à ma manière de vivre.

Ma mutation se déclara, non pas à ma naissance, mais quelques années plus tard. Au début je n’étais qu’un simple bébé comme les autres. J’étais venue au monde dans un bon hôpital de Osaka, alors que mes parents se trouvaient au Japon pour des vacances. Peut-être que j’aurais été une toute autre personne s’ils n’avaient pas décidé de passer quelques jours là-bas, mais plutôt rester chez eux en Norvège. Cependant, on ne contrôlait pas la vie et ce fut sur l’archipel que je vis le jour. Et dès ma naissance, je commençai à en faire voir de toutes les couleurs. Je suis née prématurément et j’ai fait avoir des frayeurs, laissant craindre que je ne survive pas. Mais ils se sont trompés, car me voilà aujourd’hui, en plutôt bonne forme, à ne pas me laisser marcher sur les pieds.

Même si mes parents étaient venait de Norvège, je ne mis jamais les pieds dans ce pays. En fait, je n’ai même jamais réellement connu mes parents. Ils sont mors dans des circonstances dont je n’ai la connaissance quand j’avais quelques jours et ma famille changea. J’aurais pu être confié à une famille proche en Norège pour la simple et bonne raison que je n’en avais pas. Alors je fus adoptée par une famille japonaise qui se révéla être en or et chez qui je vécus une grande partie de ma vie. Je m’épanouissais chez eux. Quand j’avais été en âge de comprendre, on m’avait appris que j’étais adoptée, mais c’était eux mes véritables parents face à mes yeux d’enfant. Et il m’acceptait comme j’étais, même quand ma mutation se révéla.

« I'm breaking in, shaping up, checking out on the prison bus, this is it, the apocalypse, whoa » L’effroi peut nous terroriser sur place, mais c’est peur qui parfois nous sert de moteur. Je sais que je ne suis pas sans peur, mais j’essaye d’affronter les miennes quand elles surgissent. Et la découverte de ma mutation a été une belle frayeur. J’étais terrifiée le jour où je me suis blessée en tombant et que j’ai vu mon sang se cristalliser pour refermer la plaie. Cela me terrifiait et au début, on ne comprit pas ce que c’était. J’avais vu des médecins pour cela et on en vint vite à la conclusion que je possédais une sorte de maladie inconnue. Ce ne fut que plus tard que je sus pour ma nature de mutante. Mais à cette époque, on ne savait pas et on se trouvait face à une immense inconnue. Malgré tout, j’étais entourée. On veillait sur moi et j’apprenais à vivre avec. Mais ce n’était pas pour autan que j’allais me transformer en une petite chose toute fragile.

« I’m with you ’til the end of the line »L'ambiance était morose ce jour-là et James ne pouvait que comprendre. Il venait d'assister aux funérailles de Sarah Rogers, la mère de son plus proche ami et, bien qu'il souhaitait faire de son mieux pour le réconforter, il comprenait parfaitement que le moral de Steve soit au plus bas, lui-même ayant déjà perdu ses parents. Il se souvenait encore de la manière dont il avait rencontré ce blond gringalet. Il était entrain de se faire casser la figure dans une ruelle par des gamins qui voulaient son argent et le brun passait dans le coin. Ne pouvant s'empêcher de rester à ne rien faire, il s'était mêlé de cette histoire et avait sauvé la mise à celui qui allait devenir par la suite une figure historique, sans savoir que ça allait devenir une habitude par la suite. Il y avait ce petit gars de Brooklyn qui préférait tenir que prendre la fuite et « Bucky » qui venait à chaque fois le sortir de cette galère pour ensuite passer du bon temps avec lui. C'était même Steve le premier à l'appeler Bucky. Pour tout le monde il était James Barnes, l'aîné d'une famille orpheline, mais qui ne se laissait pas marcher sur les pieds.

Fournissant la fameuse clé cachée sous le paillasson pour permettre à Steve de rentrer chez lui, le jeune homme lui proposa de passer la soirée ensemble, le blond ne devant pas rester seul. C'était ça l'amitié. Être présent à tout moment pour ceux qui lui étaient cher et les soutenir lors de moment difficile. Et ce soir-là, James était présent pour Rogers. Il ne voulait pas le savoir seul, à se morfondre chez lui, alors quoi qu'il dirait, il resterait présent.


« This isn’t a black alley, Steve. It’s war ! »Soupirant, encore une fois Barnes désespérait face à la détermination de son ami et pourtant, il avait un parfait exemple de ce qu'il pouvait faire sous les yeux. Un énième dossier de recrutement refusé au nom de Steve Rogers. Mais d'un côté, il comprenait aussi. Ils avaient tout deux le même idéal de s'engager pour protéger les civils des dégâts de la guerre. Bucky lui-même s'était engagé et avait été affecté au 107eme bataillon d'infanterie, celui que convoitait tant le blond. Le lendemain, il allait partir pour le camp McCoy où il recevrait l'entraînement nécessaire avant de rejoindre le champ de bataille. Il avait retrouvé son camarade dans une ruelle et, ironie de la situation, celui-ci se défendait avec un couvercle de poubelle comme bouclier. Si le brun avait eu le don de voir l'avenir, cela l'aurait bien amusé. Mais au contraire, après avoir fait déguerpir les idiots qui s'en prenaient à plus petit qu'eux, il tenait de trouver une explication raisonnable pour que son ami cesse d'espérer être engagé. Tout ce qu'il trouva, fut de l'emmener voir la si célèbre Stark Expo pour lui changer les idées en compagnies de deux jolies demoiselles. Car oui, bien que le jeune homme semble raisonnable à première vue, en vérité il était un dragueur averti et n'hésitait jamais à sortir en charmante compagnie et cette soirée-là ne dérogea pas à la règle.

Sachant que le moment du départ allait approcher, James conseilla une dernière fois à Steve de faire attention à lui, alors qu'il le voyait se diriger vers un centre de recrutement. Ça l'embêtait quelque peu de le laisser sans pouvoir faire plus. Mais le devoir l'appelait et il allait devoir rejoindre son bataillon ainsi que le territoire anglais.


« I thought you were smaller »Allongé sur une sorte de table opératoire, le sergent Barnes était dans les vapes. L'enfer, il venait de le voir. La bataille dans laquelle avait été envoyé son bataillon avait mal tourné et lui ainsi que ses camarades avaient été fait prisonniers par les allemands, par Hydra. Bucky n'était pas stupide. Il savait qu'avec cette capture, il serait signalé comme disparu, voir comme mort. Il ne savait même pas s'il allait survivre dans ces bâtiments. Les agents de Crâne Rouge se servirent de lui et des autres soldats américains pour travailler sur la construction de leur bombe. Lui fut affecté à celle nommée Valkyrie. C'était ça le rôle des prisonniers de guerre. Trimer jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de force pour survivre et les éliminer. C'était de la main d'oeuvre gratuite après tout. Et Barnes n'y échappa. Lorsque lui aussi arriva à sa limite et devint trop faible pour travailler, il subit le même sort que les autres. Il fut mis en isolation pour devenir le sujet d'expérience du docteur Arnim Zola. Il ne savait pas ce qu'il l'attendait, et était persuadé que son heure n'allait pas tarder à sonner. En aucun cas il ne pensait qu'il aurait une chance de s'en sortir.

Mais voilà, cette chance se nommait Steve Rogers et ce fut son ami de Brooklyn qui vint le libérer, bien qu'il eut quelque peu changer. Échapper à Crâne Rouge et ses hommes ne fut pas une mince affaires, surtout qu'on ne pouvait nier que le soldat était tout de même un peu dans le coltar. L'adrénaline aidant cependant, il put s'en sortir aux côtés de Captain America et put rejoindre la base américaine ou allait pouvoir se remettre sur pied. Comme quoi, il ne fallait jamais baisser les bras, surtout quand un type armé d'un bouclier était encore plus têtu qu'une mule.


« Hell, no. That little guy from Brooklyn who was too dumb to run away from a fight, I’m following him. »Le voilà désormais membres de ce fameux Commando Hurlant que venait de monter son ami pour venir en aide à l'armée contre Hydra. Leur mission était simple. Prendre d'assaut les différents QG que Rogers avait localisé et tenter de réduire à silence Crâne Rouge et ses hommes. Cela ne se fit pas du jour au lendemain, mais petit à petit, les américains gagnaient du terrain grâce à eux et ils arrivaient à éliminer les bases allemandes une par une, resserrant l'étau autour de leur cible. Seulement, le sergent Barnes ne ferait pas parti de ceux qui pourront assister à ce qu'ils pensaient être la chute de Hydra. Lors d'une mission où ils devaient capturer le docteur Zola, voyageant dans un train, Bucky se retrouva confronté à des soldats de l'hydre et il en fut victime. Alors qu'il aidait Captain America, la paroi murale explosa sous le tir d'un agent ennemi, et lorsque le soldat bloqua un deuxième tir avec le bouclier du blond, il fut projeté à l'extérieur. Ce moment était indescriptible pour le brun. Le sol défilait à grande vitesse sous ses pieds et il se tenait rattaché au wagon par une simple barre de fer. Il voyait bien que Steve essayait de le rattraper, mais c'était trop tard. James sentait la barre commencer à céder sous son poids et, bien qu'il essayait d'attraper la main de son camarade, rien ne pouvait y faire. La barre se détacha et la gravité fit le reste en l'attirant indéniablement vers le sol, augmentant la vitesse de sa chute au fur et à mesure qu'il tombait.

Cette chute aurait dû causer la fin du Sergent James Buchanan Barnes. Personne ne pouvait survivre à un accident pareil, et pourtant, il se trouvait là, étendu dans la neige, semi-conscient de ce qui se passait.


« Sergeant Barnes… The procedure has already started. You are to be the new fist of Hydra »Bucky était incapable de dire ce qu'il se passait. Son esprit était comme dans un brouillard impossible à dissiper, et il ne pouvait qu'être témoin passif de ce qui allait arriver, de sa transformation en Winter Soldier. Il dut subir plusieurs opérations, mais après des lavages de cerveaux pour lui faire oublier qui il était à l'origine et lui donner une autre identité, Bucky ne s'en souvenait plus. Bien qu'il soit toujours vivant, James Barnes avait disparu suite à l'accident du train, pour laisser place au nouveau bras armé de Hydra. Il ne connaissait plus que son nom de Winter Soldier et allait devoir effectuer les missions qu'on allait lui attribuer. Seulement le brun était devenu instable et, après qu'il ai manqué de tuer l'un des médecins en charge du projet Winter Soldier, il fut cryogénisé pour éviter de plus ample dégât, la décision ayant été prise de le réveiller seulement lors qu'il y aurait une mission à effectuer. Non seulement le but de congeler le Soldat de l'Hiver était de maintenir une certaine stabilité pour qu'il ne s'en prenne pas au personnel de l'Hydre, mais ils pourraient ainsi le conserver pendant plusieurs années, faisant de lui une arme redoutable.

Ce manège dura plusieurs années. Que ce soit pour Hydra ou pour le KGB, le Winter Soldier était réveillé de son état dormant pour effectuer toutes sortes de missions qu’on lui attribuait et il les effectuait comme un fidèle soldat. Utilisant à chaque fois un système d’électrochoc directement envoyé au cerveau, Hydra veillait à ce que le brun ne se souvienne pas de sa vie d’avant, sachant que cela pourrait entraver leur désir de conquête du monde.


« The man on the bridge, who was he ? »Sa première mission avait été un succès. L'élimination de Fury avait peut-être pris plus de temps que nécessaire, mais c'était fait. Une balle tirée d'un immeuble en face de celui où il s'était terré avait fini de l'achever. La seule résistance qu'il avait rencontré avait été cet homme se battant avec un bouclier. Un peu trop simple pour lui, le Winter Soldier ne s'était pas attardé. Les ordres avaient été clair. Éliminer ceux qui empêcherait Hydra d'émerger et le directeur du Shield, Nick Fury avait été sa première cible et dès le lendemain il enchaîna avec une nouvelle. Éliminer Jasper Sitwell qui avait donné des informations à Captain America et éliminer aussi ce dernier. Cette fois-ci, la mission ne fut pas totalement un succès. Sitwell était mort, mais seulement lui. Steve Rogers, Sam Wilson et Natalia Romanova avaient été un obstacle difficile à franchir et peut-être que cela aurait impossible si Rumlow et ses hommes n'étaient pas intervenus. L'homme de main de Hydra aurait très bien put finir cette mission. Mais il y avait eu ce moment où il affrontait le héros national qui lui raviva des souvenirs. Bucky. Le soldat ne savait pas qui c'était, mais quelque chose au fond de lui disait qu'il connaissait le blond. Pierce lui répétait qu'il l'avait vu sur une autre mission, ce qui était vrai, mais l'inconscience du brun lui disait que c'était autre chose. Il ne put se questionner d'avantage, car le chef de Hydra fit effacer une nouvelle fois sa mémoire, enlevant définitivement tout ce qui avait attrait à ce Bucky.


« You’re my mission. You… are… my… mission ! »L'algorithme de Zola, l'attaque ultime de Hydra, allait être lancé et avec, une nouvelle mission pour le Winter Soldier. S'assurer que les héliporteurs jouent bien leur rôle et que personne n'entravait cela. Pierce savait qu'il y aurait sûrement des personnes qui s'interposeront et comme Hydra s'y attendait, ce fut Captain America qui se présenta au rendez-vous avec des alliés. Le premier opposant de l'arme humaine était ce Wilson. Son équipement se limitait à une paire d'ailes dans le dos et après quelques coups échangés avec le Faucon, le soldat l'immobilisa au sol en détruisant l'une de ses ailes, le laissant chuter. Il allait maintenant falloir régler le problème de Captain America, et pour cela il rejoignit le point où il trouverait la figure nationale : la salle des serveurs de la machine volante. Rogers s'avéra être un adversaire remarquable et le brun eut quelques difficultés à l'empêcher d'effectuer sa mission. À chaque fois que le blond se rapprochait de sa cible, l'homme de Hydra essayait de l'éloigner sans lui laisser de répit. Les coups furent échangé, Winter Soldier se fit déboîter une épaule mais, malgré trois balles qui auraient dû l'arrêter, la mission échoua et les héliporteurs commencèrent à se détruire, piégeant le soldat sous une structure métallique. À ce moment, il ne comprit pas pourquoi Captain America lui prêta main forte en l'aidant à se dégager, ne comprenait pas non plus pourquoi il ne voulait pas se battre. Mais à ce moment-là, une seule chose occupait l'esprit de celui qui avait été l'ami de son adversaire. Finir sa mission en battant le super-héros. Seulement, lorsqu'il s'apprêta à porter un coup final, quelque chose le stoppa. Cette phrase que prononça Rogers éveilla quelque chose chez le brun qui ne put finir son geste et, bien au contraire, sauva le blond en allant le repêcher.

James Barnes ne pouvait plus retourner à Hydra. Il venait d'aider Captain America et quelque chose lui disait qu'il se trompait. Qu'il connaissait cet homme. Alors l'ancien soldat fit la seule chose qui lui sembla possible de faire. Quitter le pays pour se faire oublier, mais avant il se rendit au Smithsonian Institution, un musée où se trouvait un pavillon dédié sur Captain. Là-bas il redécouvrit qui il devait être. Qui était ce fameux « Bucky ». Ce fut en France qu'il se rendit. Là-bas, il se fit discret, vivant comme il le pouvait. Se mettant ainsi lui-même à l'écart, il n'avait plus à craindre de devenir de nouveau le Winter Soldier. Il allait être difficile pour Hydra de le retrouver et il n'allait certainement pas leur rendre les choses plus facile. Seulement, il arriva un moment où il fut retrouvé. Ce ne fut pas par Hydra, mais par Nick Fury. Les erreurs qu'avait commis Barnes quand il était le Winter Soldier furent pardonné et l'ancien directeur du Shield fit de lui un agent pour le réintégrer petit à petit à la société et au monde des super-héros. Bucky n'était toujours pas de retour aux Etats-Unis, mais il ne s'en plaignait pas. Il se trouvait en France pour échapper à tous radars et cela fonctionnait plutôt bien.

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