Δ Est New-Yorkaise de naissance. Elle vient d’une famille où elle avait une sœur aîné et une fratrie plus jeune. Ils étaient cinq enfants en tout, mais ce ne sont pas ses parents qui l’ont élevée.

Δ Quand elle était enfant, ses parents sont décédés et ce fut Naëlle et sa tante qui l’élevèrent avec les autres enfants de la famille. Luna voulait déjà aider à cette époque, mais elle était encore jeune.

Δ À l’école, elle faisait partie des bons élèves. Elle ne cherchait pas à s’attirer d’ennuis, ni à semer le trouble. Elle écoutait en classe et participais pour montrer ses connaissances. À cette époque, elle avait un peu de mal à se faire des amis. Ce fut plus tard qu’elle devint sociable et arrivait facilement à s’intégrer dans un groupe.

Δ Luna n’a jamais voulu quitter New York. Elle se sentait bien dans cette grande ville et elle s’y sentait à l’aise. La seule fois où elle quitta vraiment la grosse pomme fut lors d’un voyage à l’étranger dans le cadre de ses études. Elle partit en Angleterre, découvrir un peu l’Europe, où elle y passa quelques mois.

Δ À la fac, elle fit la rencontre d’un autre étudiant dont elle eut le fameux coup de foudre dont parle les romans. N’étant pas trop fleur bleue, il lui a fallu un certain temps et beaucoup de conseil pour se laisser aller, et depuis elle a fait sa vie avec lui, finissant ses études et devenant thérapeute spécialisée dans la psychologie.

Δ Elle s’était rendue à Brattleboro durant des vacances pour y rejoindre sa sœur quelques jours. Elle voyageait seule, seulement le dôme apparut quelques jours avant son départ, la faisant rester sur place.

« Elizabeth Bathory ! Lâche un peu cette caméra et vient. Le paysage ne va pas s’envoler pendant notre absence » Là-dessus, ma mère avait raison. Il est vrai que lorsque nous rentrerons de vacances d’ici quelques semaines, j’aurais la même plaine et lisière de forêt qui surplombera la fenêtre de ma chambre. Mais là où elle avait tort, c’était qu’il ne sera pas à l’identique. La lumière serait forcément différente de celle que j’avais actuellement et puis j’avais promis à mes jeunes cousins de leur ramener quelques vues de la maison. Ils vivaient à des milliers de kilomètres de Nyríregyháza et contrairement à moi, ils n’avaient pas un magnifique paysage sous leur fenêtre, mais les immeubles de New York. Car oui, alors que je vivais bien tranquillement à quelques kilomètres de la ville hongroise où j’étais née, une partie de ma famille avait décidé de partie sur le sol américain. La hongrie a toujours été mon pays et c’est là que j’y ai vécu les vingts-quatre années de ma vie. J’étais une enfant qui faisait la joie de ses parents, malgré les quelques centaines de bêtises que j’ai pu inventée quand je m’ennuyais.

« Notre temps de vol sera aujourd’hui de 17h. Beau temps sur le trajet avec quelques turbulences prévues en approche. » Et c’était partie pour une bonne journée de voyage. Prendre l’avion n’était pas franchement dérangeant, mais je n’aimais pas rester un nombre incalculable d’heures les fesses poser sur un siège à ne rien faire. Alors j’avais tout prévu. Mp3 rechargé complètement avant le départ et une bonne dizaine de bouquins qui m’aideront à bosser, j’avais de quoi passer les prochaines heures à être bien occupée. Car, même si mes parents m’emmenaient en vacance, je ne comptais pas passer mes quelques semaines de repos à larver je ne sais où avec mes cousins. Si je voulais obtenir mon diplôme, il allait falloir que je bosse la thèse que je devais réaliser pour ma fac et j’avais un stock de livre pour ça. L’époque féodale m’avait passionné dès le collège. Alors en grandissant, je m’amusais à comparer ce que pouvait dire les livres d’histoire avec ce qu’il m’était possible de voir à la télé. Je trouvais ça vraiment amusant de repérer les différences et de fil en aiguilles ma passion s’est peaufinée et a commencé à tracer mon parcours scolaire.

« Tu devrais décrocher le nez de tes bouquins et sortir un peu, ça ne te ferais pas de mal de prendre un peu l’air. » Ça, c’était sûrement la remarque que j’entendais le plus pendant les vacances. Mes parents qui me disaient sans cesse de sortir un peu au lieu de tout le temps bosser. Ils étaient bien drôle eux. Mais si je voulais mon diplôme et tenter une école de cinéma spécialisé, il fallait tout de même que je bosse pour sortir un minimum de contenu dans les concours. C’était mon objectif pour la fin du diplôme. Sortir un scénario en béton sur le thème que je maîtrisais et le présenter aux écoles qui m’intéressait. Seulement pour réussir, je ne pouvais pas passer tout mon temps à dormir. C’était amusant de voir mes parents maudire cette autre passion qui m’a prise lors du secondaire. J’étais tombée sur une vieille caméra et ce fut le déclic, le coup de foudre, et je me suis mise à toujours vouloir filmer des petites histoires. J’avais envie de transmettre quelque chose. Il allait seulement trouver quoi, sans négliger mes études. Je me voyais mal annoncer à ma famille la possibilité de rater mon secondaire pour avoir passer trop de temps à m’amuser. Heureusement pour moi, ce fut de justesse, mais j’ai réussi à avoir mon diplôme.

« Mais c’est quoi cette idée d’aller dans un endroit que tu connais pas, alors que tu passes ton temps à travailler ? » Une idée complètement déjantée. L’envie m’était prise de profiter de ma dernière semaine sur le sol américain pour visiter et le hasard de mon collier avait atterri sur le point indiquant Brattleboro. C’était une méthode comme une autre pour découvrir un coin au hasard complet et je m’étais pris un billet d’avion pour me rendre dans le Vermont. Alors me voilà, illico presto, à découvrir juste avec mes sac et ma camera, une ville que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Je comptais y passer quelques jours en squattant l’hôtel et en profiter pleinement pour faire des prises de vues que je travaillerais après, mais je crois que le destin en a voulu autrement. Loi de Murphy ou non, tout mon programme a été chamboulé une heures après avoir posé mes bagages sur cette pelouse pour pouvoir filmer en paix. Il y a eu comme un tremblement de terre qui a fait valdingué mon matériel et m’a fait retrouvé les fesses par terre. A vue de nez, ça devait être la première fois que je vivais un petit tremblement de terre et il me fallut quelques secondes pour me relever. Ma première réaction fut de vérifier que ma camera n’avait rien, mais je fus stoppée dans mon geste quand je vis cette vache littéralement scié en deux un peu plus loin. Je suis restée bloquée sans vraiment comprendre avant d’abandonner mon tas d’affaire pour aller voir. La scène aurait pu juste m’horrifier et me faire fuir en courant, mais c’était tellement… improbable comme situation que j’avais ressenti le besoin d’aller voir et de découvrir l’existence de ce dôme qui n’était certainement pas là à mon arrivée.

— Né à New York un peu après son frère jumeau. N’a pas eu d’autre frère et soeur.
— Ce n’était pas vraiment un enfant turbulent, un peu peureux au début, mais il a appris à s’affirmer et à ne pas avoir peur pour un rien. Il a cependant garder sa phobie des clowns.
— A vite apprécier le sport à l’école et c’est là-dedans qu’il voulait faire ses études.
— Il n’était pas asociale. Il se faisait sa petite bande d’amis, tout en partageant beaucoup de temps avec son jumeau.
— Hati aime bien voyager, que ce soit sur le continent américain ou dans d’autre pays. Il partait souvent partir à la découverte de ce qu’il ne connaissait pas et se confronter à d’autre culture. Par contre, il a toujours détester les sciences.
— Assez compétitif, il se donnait à fond dans ce qu’il faisait. Il a vite découvert qu’il était assez mauvais perdant, mais il a apprit à prendre ça à la rigolade car l’important est de participer.
— Il emménage à Brattleboro à la fin de ses études, où il bosse dans un ranch. Il y ai depuis une dizaine d’année.
— Il rencontre Naëlle dans le cadre de son travail, et à force, il se rapproche d’elle, se mettant à avoir des sentiments pour la jeune femme.
— Lorsque le dôme est tombé, il était venait de commencer sa journée. Se fut la panique totale entre les animaux à calmer et l’incompréhension face au dôme.
— Il cherche à comprendre d’où vient se dôme, sans pour autant s’arrêter de vivre. Il y aura bien une explication à un moment ou un autre.