Treize mille six cents soixante-six ans est le nombre d’année que j’ai passé à être témoin de l’évolution du monde. Je fais partie de ces anciens à avoir été présents avant que bon grand nombre d’évènements se passent, et je ne suis pas encore prête à quitter ses terres. Je suis peut-être l’une des dernières de mon peuple, mais je ne suis pas prête à m’éteindre pour autant.

Je suis née parmi les léodrins il y a déjà plusieurs millénaires. À cette époque, je me souviens que nous vivions en paix. J’étais fille unique, non pas parce que mes parents ne pouvaient pas avoir d’autres enfants, mais parce qu’ils ne le souhaitaient pas. J’étais un miracle à leur yeux, l’enfant dont ils avaient toujours rêvé et ils n’avaient pas besoin d’avoir plus de descendance pour faire leur bonheur. Et puis je n’avais pas l’impression d’avoir besoin de frère ou de soeur pour m’épanouir. Le village où je vivais était si conviviale, que les autres enfants me servaient de fraternités. Nous étions soudés entre nous comme une immense famille. Et à cette époque, j’étais loin d’être la même qu’aujourd’hui. L’enfant que j’étais, c’était une petite fille chaleureuse, conviviale, toujours à s’amuser partout et toujours présente pour les autres. Je passais mes journées à aller m’amuser avec les autres de mon âge et j’étais d’une telle insouciance. Mais pourquoi se méfier de menaces extérieures quand nous étions si bien protégés ? Durant cette période enfantine, l’endroit où je vivais n’avaient connu aucun conflit depuis des décennies et nous en profitions en savourant cette période comme une récompense. Seulement, il n’y avait pas que les jeux qui faisaient mes journées. Ce que je préférais par-dessus tout à cette époque, c’était les soirées où des grands feus étaient allumés, symbolisant les moments où nous recevions l’héritage de notre passé. Gamine, ces récits n’étaient que des légendes dans mes oreilles, mais en grandissant, elles prenaient toutes leur signification et c’était vraiment les temps que j’adorais. Interrompre ce que je faisais pour aller aider à tout préparer une fois un peu plus âgée et prendre place pour prêter une oreille attentive était quelque chose que je pourrais réitérer sans problème aujourd’hui.

En grandissant, comme chaque personne de ma génération, je dus laisser peu à peu tomber les jeu pour des occupations beaucoup plus sérieuse. Si nous arrivions à vivre dans la paix, c’était grâce à nos défense relativement bien organisé et ce n’était pas en nous amusant que nous défendions nos terres. Alors arriva un moment où, moi aussi, je me mis à cesser de jouer pour commencer à apprendre le maniement des armes et maîtriser la magie qui sommeillait en moi. Rapidement, mes maîtres d’apprentissages découvrir que je n’étais pas vraiment faite pour le corps à corps. J’ai finis par savoir manier une épée, mais ce n’était pas un style de combat pour moi et je fus catégorisée dans les personnes qui étaient beaucoup plus efficace en tant que soutien. J’excellais dans le maniement de l’énergie vivant dans mon être et c’était ça ma voie. Je n’étais pas née guerrière, mais j’étais faite pour user de mes dons. L’apprentissage était long, mais plus je m’entraînais et plus je m’améliorais. Je ne travaillais pas pour devenir une guerrière, la violence n’était pas vraiment faite pour moi à l’époque, mais je comprenais l’importance d’être capable de me battre pour défendre ce qui nous appartenais. Et ce fut durant cette période d’entraînement que je fis la rencontre d’une personne qui allait prendre une place importante dans ma vie.

Ma rencontre avec Zael ne se fit pas de manière très… calme. Devant me perfectionner, je m’étais rendus, avec d’autre de mon âge, dans une cité voisine. Et ce fut là-bas que je me pris la défaite de ma vie. Je ne m’étais pas vraiment préparée à ce qui allait se passer, mais Zael fut un de mes partenaire d’entraînement et ce ne fut pas la joie immédiate entre nous. Je n’étais peut-être pas une combattante née, mais j’étais, et je le suis d’ailleurs toujours, quelqu’un avec un fort caractère et cette raclée qui fut mienne, j’eu énormément de mal à la digérer, créant des étincelles entre nous. Ça n’allait être que plus tard que nous allions nous rapprocher, mais au début, c’était quelque peu… compliqué. J’avais toujours le gout amer de ma défaite en travers de la gorge et, c’était tout naturellement que j’avais voulu une revanche. Malheureusement, quand la personne en face avait une carrure un peu plus taillé pour le combat que la mienne, cette revanche ce termina sur une nouvelle défaite pour ma pomme. J’encaissais les coups, mais je ne tenais pas bien longtemps contre lui, et encore aujourd’hui je sais que, sans faire appel à la magie, je n’ai quasiment aucune chance de le combattre dans un combat amicale avec seulement nos armes. Au fil de mes entraînements, que ce soit contre Zael ou contre d’autre personne, je finis par prendre mes défaites comme un défi pour progresser, tout en sachant pertinemment que je ne ferais jamais partie des combattants y allant au corps à corps. Je me perfectionnais dans le combat en tant que soutien, tout en apprenant à côté tout ce que j’avais à apprendre, me prédestinant en premier lieu à m’orienter vers la diplomatie. En dehors des combats qui devaient me forcer un caractère de battante, j’adorais passer mon temps libre parmi les livres pour apprendre tout ce que j’avais à savoir sur le monde extérieur à notre nation. Seulement, le destin fut autrement et je n’allais pas réellement devenir une diplomate.

Étrangement ou non, ce fut ces entraînements qui me fit me rapprocher de Zael. Même si au début, son attitude avait le don de me taper sur les nerfs et de me faire sortir de mon calme, au fur et à mesure, j’ai appris à le connaître et mon opinion changea à son sujet. L’avantage de vivre plusieurs millénaires, c’est que nous avons pas la même vision que ceux qui ont une espérance de vie plus courte. Je faisais partie de ceux qui prenait leur temps pour mieux saisir ce qui m’entourait, et ce fut comme ça que je vis une autre facette de Zael. Bien qu’il semblait s’amuser à me voir persévérer alors que je ne m’en sortais pas réellement, je me mis à l’apprécier. Quand je ne laissais pas mon côté mauvaise perdante prendre le dessus, ça m’amusait de sur-jouer ma réaction. Rien ne se fit vraiment simplement, et le jour où j’ai vraiment compris ce que je ressentais, ce fut une véritable surprise. Lui avouer ne fut pas une réelle difficulté, je n’étais pas du genre timide et plutôt à aller droit au but. Par contre, sa réaction me surpris de tout au plus. Alors que j’avais été des plus sérieuse pour bien faire comprendre que ce n'était pas quelque chose dit à la légère, lui réagit comme si ce n’était rien. Je ne sais pas ce qui lui était passé dans la tête à ce moment)là, mais pendant une seconde, je me retrouvais comme une idiote à ne pas savoir quoi dire. Heureusement que cela ne dira qu’un instant avant qu’il ne saisisse réellement ce que j’avais dit. Maintenant je peux en rire de cette situation, mais à l’époque je m’étais vraiment retrouvée sur les fesses. Mais une fois cette incompréhension passée, il était revenue vers moi et nous avions échangé nos sentiments. Zael avait beau ressembler à une grosse brute, j’avais conquit son coeur tout comme il avait conquit le mien.

J’avais un peu plus de six millénaires quand je fus témoin d’un changement décisif dans la vie des miens. Les Nocturnes n’avaient jamais été une réelle menace à nos yeux. Ils étaient séparés de notre territoire par un gouffre donnant sur un bras de l’océan et les rares fois où ils nous avaient menacés, nous les avions repoussé. Seulement, il arriva un jour où nous avons subi une attaque de grande envergure à laquelle nous étions pas réellement préparé. Comme beaucoup, je fis partie de ceux qui défendaient le reste des léodrins. Nous avions confiance dans les compétences de chacun et, sur le plan théorique, je savais que nous pourrions vaincre. Mais il en fut autrement et ce début de guerre eut un massacre comme fin. Nous avons été surpassé et battus. Peu d’entre-nous avions survécu et la fuite a été notre seule option. N’étant pas en première ligne de combat, j’eus le recul nécessaire pour comprendre la situation critique dans laquelle nous étions. La décision fut dure apprendre, mais en voyant à quel point la défaite était proche, je fis le choix de prendre la fuite avec Zael. Le tirer du combat n’allait pas être chose simple, mais il le fallait si je ne voulais pas le voir mourir de la main de nos ennemis. Je pouvais comprendre qu'il ne veuille pas abandonner le combat, moi-même j’avais dû me forcer à abandonner alors que c’était contre ma nature. Mais la réalité était bien là et elle faisait mal. L’écrasante défaite que nous subissions était bel et bien là.

Il y avait une once de bonheur dans cette malheureuse fuite. Je n’avais pas perdu Zael et je n’étais par conséquent pas seule. Quitter ce qui allait devenir les Contrée Inconnues était une première pour moi. J’étais toujours restée au sein de mon peuple et je n’avais jamais exploré le reste du monde. Je savais bien qu’il ne se limitait pas à nos seuls frontières et j’allais en découvrir sa diversité durant notre exil qui allait durer un certain temps. Je ne savais pas si d’autre Léodrins avait survécu ou si nous étions les derniers. Cependant, je savais que je devais me faire passer pour une humaine pendant un certain temps. Étant dans l’inconnu par rapport à ce qu’il restait de notre culture, je ne voulais pas laisser se propager des rumeurs à notre sujet. Il fallait mieux laisser croire en notre disparition pour dissuader de venir farfouiller par chez nous. Et jouer les humains fut un jeu auquel je me prêtais avec amusement. Alors que nous voyageons de régions en régions au fil des années, j’endossais différents rôles et me jouais de ce que l’on pouvait penser sur moi. Les autres n’étaient que des simples pions manipulables à mes yeux et tout ce qui comptait, était de ne pas être séparé de Zael. C’était peut-être bête comme idée, mais il était la seule personne à réellement compter à mes yeux, alors il était hors de question qu’on se sépare dans notre exil.

Cette situation dura plus ou moins six millénaires et, pendant ce temps, je pus voir le monde changer. Je fais partie de cette communauté de personne qui pouvait se vanter d’avoir vu la naissance de l’empire de Kamina. D’ailleurs, ils m’avaient bien fait rire à l’époque. Chacun se complaisait de voir une paix durable s’installer, mais j’étais bien placée pour savoir que la paix ne pouvait être qu’éphémère. Ce qu’avait subi les Léodrins était une preuve que rien ne restait jamais et laisser la méfiance s’endormir ne ferait que créer une faille plus grande pour un adversaire. Nous aurions pu mettre les plus haut placés en garde, mais à quoi bon ? Je n’y voyais aucun interêt alors je n’en fis rien. Et puis, je devais avouer que j’étais curieuse de voir comment ils allaient gérer le jour où cette paix allait s’effriter. Alors autant le dire, je me trouvais au premières loges le jour où cela arriva.

Lorsque la guerre éclata finalement sur Kamina, je jubilais presque de voir à quel point j’avais raison. Ils avaient beau avoir eu quatre millénaires de paix et se vanter de cette durée, ce n’était rien à mes yeux. Au début, je ne faisais qu’observer les dégâts de ce début de conflit, mais bien rapidement, je pris position et rejoignis le camp du dieu du feu. Pourquoi celui-là exactement, alors qu’il me demandait de m’allier à des nocturnes ? Et bien je le trouvais plutôt intéressants et, autan être franche, on nous promettait une très bonne récompense. Zael allait pouvoir s’amuser faire preuve de ses compétences de combat et, pour ma part, je prenais un réel plaisir à semer le désordre et le chaos grâce à ma manipulation énergétique. C’était tellement plaisant à voir. Mes ennemis ne s’attendaient pas réellement à me voir si puissante alors que je ne prenais pas réellement les armes au sens propres du terme. Je donnais peut-être pas l’impression de me battre, mais mes créations énergétiques faisaient du très bon travail, alors… quand je me mis à invoquer des dragons, c’était tout simplement l’apothéose de mon talent qui prenait vie.

Et enfin, vint le retour de la paix. Une nouvelle paix éphémère et plutôt sombre pour Kamina. Ragmar avait vaincu ses ennemis et je me trouvais cette fois-ci dans le camps des vainqueurs. J’étais toujours alliés aux Nocturnes qui n’en restaient pas moins mes ennemis, mais j’avais désormais ma place à Anthropia. Peu de personne connaissait la vérité sur mes origines, m’amusant à laisser planer le doute. On savait que je venais d’une Contrée Inconnue, mais je n’en révélais pas plus, ni je donnais de réelle explication sur cette langue étrangère dans laquelle nous échangions avec Zael. J’aimais laisser planer ce mystère autour de nous et je m’amusais des spéculations que faisaient les autres. J’étais désormais une assassin et une espionne à la solde de Ragmar et je plains d’avance les cible que l’on me demandera d’approcher.

••• Descend d’une famille elfique de pure souche, dont le père était dans l’armée impériale, en tant que général et en charge des recrues et la mère guérisseuse. Numëa avait un frère aîné beaucoup plus valorisé qu’elle, car elle était née avec une santé fragile et on ne pensait pas qu’elle allait survivre longtemps.

••• Ce fut en grandissant que sa santé s’est renforcée, mais elle n’améliorait pas le point de vue sur sa personne en ayant un sale caractère. Toujours à s’attirer les ennuis, s’était son frère qui volait à sa rescousse.

••• Elle rencontra Min’ru, son dragon, alors qu’elle se trouvait seule. Elle était partie en escapade nocturne, sans prévenir personne, quand elle avait entendu des voix moqueuses, indiquant la présence de quelqu’un. Tout en se faisant discrète, elle s’approcha, et vit un groupe malmener un bébé dragon. Sans vraiment réfléchir au fait qu’elle n’était qu'une gamine et eux un groupe de malfaiteurs, elle fonça dans le tas pour permettre à la créature de fuite, se mettant en même temps dans le pétrin. Le dragon vint la sauver en retour et depuis elles ne se quittent plus vraiment, ne comptant plus le nombre de fois où l’une à sauvé l’autre.

••• Voulant suivre son aîné, Numëa voulait intégrer l’armée, mais son père refusa, continuant de l'accuser d'avoir une mauvaise santé. Ignorant l’interdiction, elle rejoignit tout de même les rangs, défiant son père au combat devant un gradé qui lui fit obtenir sa place chez les recrues, malgré la défaite qu’elle s’était prise.

••• Elle se fait vite sa place, se donnant à fond et mettant son fort caractère à contribution pour ne pas se faire marcher sur les pieds. Elle a un noyau d’amis avec qui elle n’hésite pas à faire les 400 coups. Généralement, ce sont eux qui calment ses ardeurs.

••• Une fois dans les rangs, elle s’illustre rapidement et gravit les échelon. Numëa voit son ascension comme une magnifique insulte à son père en lui prouvant qu’elle est plus forte qu’il ne le pense.

••• Elle se fiance avec l’un des hommes de sa promotion, pour qui elle a eut des sentiments et avec qui elle avait une entente parfaite. Cela a été le sujet de taquineries qu’elle prenait joyeusement.

••• Elle était en première ligne durant la guerre qui éclata au sein de Kamina, ne se retirant que lorsqu’elle reçut la mission d’aller escorter un émissaire pour négocier une alliance avec les dragons.

••• La guerre eut son lot de conséquence. Numëa perdit de nombreux amis, son fiancé, l'enfant qu'elle avait eut avec lui et failli perdre la vie. Elle ne s’en sort que grâce à son dragon qui lui a sauvé la vie et à son familier. La guerre la changé. Elle n’a plus autan d’humour qu’avant et est beaucoup plus froide.

••• Elle n’a pas accepté la défaite. Malgré le semblant de paix présent, elle continue de se battre contre les Nocturnes et fait tout pour frapper un grand coup. Elle a été bannie du royaume elfique après avoir accusé le conseil qui gouvernait le royaume de trahison.

••• Elle vit désormais en tant que traqueuse, a gardé contact avec ses proches encore en vie et ils lui filent un coup de main quand elle en a besoin. Numëa en a que faire de son bannissement, elle est tout le temps sur les routes. C’est devenue une traqueuse impitoyable et mieux vaut ne pas être son ennemi.  

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••• Elle fait de plus en plus entendre parler d'elle en faisant les 400 coups à Ragmar. Lors d'une mission, elle a eu un coup dur en découvrant que son enfant était en réalité vivant et que Ragmar l'avait endoctriné faisant de lui le petit soldat parfait.

••• Numëa n'a put s'en prendre à sa fille qui profita de cette faiblesse pour s'en prendre à Thomas en le capturant. La traqueuse s'est retrouvé face à des décisions impossible à prendre, n'ayant la possibilité de sauver le pirate. Avec l'aide de son dragon, elle n'a pu que l'empêcher de souffir sous les armes de la guerrière en laissant Min'ru bruler tout. Seulement sa fille survécut, étant affilier à Magna.

••• Désamparée et essayant de ne pas se laisser détruire par cela, Numëa a pris la fuite vers Chyia, profitant d'un passage protéger par les dragons qui offre une brèche dans les protections de chaque territoire.

••• Elle passera les deux années qui se sont écoulés à chercher le moindre indice au sujet de l'artefact de Solis sur ce territoire qui lui était alors inconnus, revenant finallement bredouille.

J'ai eu le malheur de naître en tant que fille de Ragmar. Je suis née durant une trêve, mais mes origines n’ont toujours été que mensonge. De ce que l’on m’a raconté, ma mère était l’épouse de Ragmar, mais ma naissance associée au stress de la guerre aurait causé sa mort. J’ai ainsi associé le mépris de mon père à cela. ••• Je ne sais pas que je suis en réalité la fille d’une sirène dont le roi avait abusé plus tôt. Il ment à tout le monde pour cacher le fait que sa défunte épouse, qui est en réalité mort d’une maladie, ne pouvait jamais avoir d’enfant et se servir de moi comme une héritière légitime. ••• Ma vie a donc été basée sur des mensonges et cela ne s’est jamais cessé. D’après les dires de nos soigneurs, j’ai une santé fragile qui m’oblige régulièrement à prendre des potions diverses et variée que l’on me fait porter dans mes appartements. ••• Durant mon enfance, je passais plus de temps en compagnie de ma nourrice que de mon père. Ragmar se trouvait à diriger sa guerre et il ne me portait que le minimum d’attention et s’était souvent quand il y avait un reproche à me faire, pourtant je n’étais pas une enfant turbulente. ••• J’ai rencontré Vrala peu de temps après sa naissance dans la fauconnerie et il s’est lié à moi devenant mon familier. Seulement, ce ne fut pas la meilleure chose pour lui. Quand Ragmar voulait me faire comprendre que mon comportement allait trop loin, il passait par le faucon pour me faire subir la punition. ••• Mon plus grand regret fut mon affiliation à Magna. Le feu n’était clairement pas mon élément de prédilection, mais lorsque je vis l’intérêt soudain de mon père, je compris que ma vie n’allait pas être des plus calmes. Il voulait faire de moi la « nouvelle envoyée divine » de Magna et je lui étais donc beaucoup plus utile. ••• Lorsque je fus en âge de comprendre les enjeux de la guerre, je fus obligée d’assister aux différents conseils pour apprendre les ficelles du commandement. Je n’aimais pas être ainsi mêlée à cette violence, mais je n’avais pas le choix. ••• Certains me reproche de ne pas me rendre compte de la chance d'avoir la position que j'occupe, mais depuis que je me révolte contre certaines idées de Ragmar, j'eus le droit à des corrections que personnes ne voudraient. ••• Depuis l'apparition de ces rumeurs sur un moyen de ramener Solis, j'en suis à espérer que mon père ne trouve jamais cet objet. Je suis fatiguée de cette guerre qui perdure et j'aimerais que la paix s'installe définitivement.

∞ Nymeria est née il y a un nombre incalculable d’année grâce aux créations de Magna. Elle est la cadette de sa famille et la sœur cadette de Matt. Mais même si elle avait une famille, elle était déjà indépendante.

∞ Elle n’a pas fait partie des volontaires pour être jeté dans le volcan qui allait créer les nocturnes. D’autre ont décidé pour elle est d’ailleurs, certains espéraient plus la voir mourir que renaître. Dommage pour eux.

∞ Lors de sa renaissance, Nymeria a préféré ne plus vivre dans son ancien village sans quoi, elle aurait tué tous les humains s’y trouvant. Elle a préféré exploré le reste de leur continent jusqu’à ce que les barrières les séparant de terres inconnues s’effondrent.

∞ Nymeria a fait partie des premiers à aller se battre lors de la découverte de d’autres peuples. Pourquoi ne pas profiter de terres pour prendre plus d’ampleur ? Elle adorait transformer d’autre peuple en ce qu’elle était, leur faisant payer pour d’autre. Personne n’est innocent, même ces léodrins qu’ils ont exterminé il y a plus de 6000 ans.

∞ C’est pour servir Magna que Nymeria a prêté allégeance à Ragmar. Et puis, c’est marrant. Alors elle est devenue assassin pour lui, suivant de loin son frangin qui s’est dégoté une sirène qu’il a transformé. Elle aimerait bien devenir aussi tarée que cette Azazel.